La déclaration en tête de cet article, est le titre d’un ouvrage qui vient de paraître aux Editions du Pangolin, signé MadameTina Salama, Porte-parole adjoint du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi.
L’ouvrage a été au rendez-vous avec ses potentiels lecteurs, parmi lesquels on a noté la présence de Kasongo Mwema Yamba Yamba, Porte-parole attitré du Chef de l’Etat, vendredi 9 janvier 2021, dans la salle de lecture du Centre Wallonie Bruxelles.
Il a été question de sa présentation au public, par l’auteure elle-même, de sa récension par Michel Museme Diawe, journaliste à la Rtnc, ainsi que de son « immersion » dans les fonts baptismaux, par le Directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat, Monsieur Guylain Nyembo.
Tout s’est passé sous la facilitation de Richard Ali, Drecteur de la bibliothèque Centre Wallonie Bruxelles qui a accueilli ce grand événement.
Dans ce livre qui compte une centaine de pages, l’auteure est en même temps témoin d’une époque durant laquelle elle se présente comme ayant été parmi ceux qui ont subi les affres d’une guerre qui ne l’a quand même pas empêchée de maintenir au premier plan ses études, d’abord pre-universitaires, dans son Bukavu natal, sous des déflagrations des bombes, avant de se retrouver plus tard à Kinshasa, à l’IFASIC, et de décrocher son emploi de journaliste à la Radio Okapi.
Cette première expérience dans le monde de l’emploi ne l’a toutefois pas aidée à s’éloigner de cette atmosphère de guerre, cette fois-là en tant que reporter, tout le temps dans les hélicoptères avec les Casques bleus et dans des zones à risques, comme par exemple à Walikale, territoire réputé être la capitale du viol.
C’est dans ces sites dangereuses, faut-il le souligner, que Tina Salama a appris à s’aguerrir en tant que journaliste et à affûter ses outils de reportage.
La narration de l’auteure permet au plus simple lecteur de découvrir les difficultés de toute une génération de jeunes congolais de l’Est dont la plupart sont arrivés à l’âge adulte à la fois durant la période d’entre-deux-guerres et au milieu des efforts consentis avec abnégation, qui les ont aidés à mener au bout leurs études et à trouver de l’emploi surtout au niveau des institutions internationales.
Les bureaux de représentation de ces dernières font légion à l’Est et tendent de façon progresive à subroger, dans cette partie du pays, le pouvoir étatique congolais en matière d’offres d’emploi.
C’est ce qu’affirme Luc-Gérard Nyafe dans sa préface de l’ouvrage: « On sent l’importance grandissante des institutions internationales qui progressivement remplacent l’Etat, mais aussi le secteur privé dans bien des domaines«
Pour mieux relater ses souvenirs liés à cet angoissant vécu, Tina Salama a eu recours à une écriture à la fois simple et limpide sous le double rapport du style et de la lisibilité.
« Je n’ai pas voulu écrire comme Tina la journaliste, encore moins comme Tina la Porte-parole adjointe du Chef de l’Etat, mais plutôt comme Tina, cette jeune fille de 16 ans de cette époque-là durant laquelle tout Bukavu était sous les bottes des soldats de l’AFDL« , parole de l’auteure un peu entâchée de notre encre de chevalier de la plume.
Diplômée en journalisme-politique étrangère de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, IFASIC, Tina Salama est en plus possesseuse d’un master international niveau II en management des médias de l’Université de Lille en France.
Sur le plan professionnel, elle a derrière elle 18 ans de carrière à la Radio Okapi où, de 2015 à 2019, elle a été Directeur adjoint des programmes, fonction qu’elle assumait en parallèle avec celle d’ambassadrice des Natios-Unies, sous la supervision de Martin Kobler qui l’a nommée, auprès de la jeunesse congolaise.
Lors du Dialogue de la Cité de l’OUA, qui a eu lieu en 2016, elle a été superviseuse de plus de 200 médias locaux et internationaux.
Tina Salama est depuis 2019 Porte-parole adjoint du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, fonctions qu’elle remplit valablement bien et d’un commun accord avec le Professeur Kasongo Mwema Yamba Yamba, son Chef direct.
Reste à souligner que, durant ses moments libres, Tina Salama, s’occupe, sans klaxons ni clignotants, des oeuvres de charité, dans son ensemble, ainsi que de la promotion du genre en République Démocratique du Congo.
Saint-Germain Ebengo