Pêche et élevage : Lutte contre la faim, Jean-Pierre Tshimanga rassure la FAO quant au soutien du gouvernement congolais au projet Emergensys
Le gouvernement de la République démocratique du congo entend accompagner l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans la mise en oeuvre des programmes de relance et de résilience, à travers le projet intitulé «Les systèmes numériques pour la préparation et la réponse aux situations d’urgence en RDC, au Soudan du Sud et en Somalie». Le ministre de Pêche et élevage, Jean-Pierre Tshimanga Buana l’a dit au lancement de ce projet mercredi 24 juillet à l’hôtel Memling de Kinshasa.
Devant un parterre de participants dont les fonctionnaires des ministères de l’agriculture, de pêche et élevage et de la numérisation, des agents des bureaux régionaux et de pays de la FAO, les responsables de la BAD, les représentants des agriculteurs et d’autres organisations de développement rural, le patron de la pêche et élevage congolais a tenu à rassurer le soutien à ce méga projet issu de l’accord signé entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et la FAO, lequel consiste à recourir aux technologies et solutions numériques pour soutenir efficacement les programmes de relance et de résilience.
Pour Jean-Pierre Tshimanga Buana, ce projet dénommé Emergensys, rencontre la vision du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi dans l’accroissement de la production et la lutte contre la faim.
«Ce programme va dans la ligne droite de la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, qui se résume en la revanche du sol sur le sous-sol et qui est conforme au programme de priorités défendu à l’Assemblée Nationale par la Première ministre, cheffe du gouvernement, Son Excellence Madame Suminwa Tuluka Judith et qui vise à augmenter la production afin de lutter contre la faim dans notre pays et améliorer la situation socio-économique de nos populations. Ainsi, pour le Gouvernement congolais, ce projet tombe à point nommé car l’utilisation proactive des technologies numériques nous permettra d’atteindre ces objectifs», note Jean-Pierre Tshimanga Buana.
À l’en croire, conformément aux éléments du projet, le Gouvernement Congolais s’engage à accompagner la FAO, son partenaire privilégié, à œuvrer en faveur de la promotion et du développement de systèmes d’alerte précoce innovants, le renforcement des capacités de ces systèmes notamment pour une collecte, une analyse et une communication efficaces des données, le renforcement des capacités numériques des acteurs du secteur semencier et piscicole, des groupes d’agriculteurs et des représentants du secteur public.
«Le gouvernement congolais attend que le projet assure le don d’équipements numériques, le renforcement des registres électroniques des agriculteurs et des pisciculteurs et le développement de plateformes numériques pour les systèmes semenciers, la consolidation des systèmes de bons électroniques, la capitalisation des connaissances et le partage des données, etc.Le Gouvernement souhaite que ce projet réunisse à la fois en RDC, au Soudan du Sud et en Somalie, trois pays ayant une similarité en ce qui concerne les conflits armés et le nombre élevé des déplacés. Cela permettra des échanges d’expériences afin d’apporter des solutions efficaces aux crises alimentaires dans nos trois pays», a insisté le ministre Jean-Pierre Tshimanga.
Signalons que pendant trois jours, soit du 24 au 26 juillet, les participants à cet atelier venus de trois pays dont la Somalie, le Soudan du Sud et de la RDC vont discuter pour parvenir à une compréhension commune des objectifs, des activités, des calendriers et des jalons de mise en œuvre du projet.
Pour Aristide Ongone Obame, représentant pays de la FAO en RDC, plusieurs outils numériques peuvent être utilisés dans le cadre de ce projet. Il s’agit entre autres des téléphones portables et les plateformes de médias sociaux pour interagir avec les agriculteurs et les communautés, des registres électroniques pour gérer efficacement les informations sur les agriculteurs, les systèmes de gestion de l’information numérique et l’analyse des données pour planifier et surveiller le soutien fourni et faciliter la prise de décision.
Rédaction