« […] le Gouvernement de coalition institué au lendemain de l’alternance politique intervenue en janvier 2019 n’a pas permis de mettre en œuvre le programme pour lequel vous m’aviez porté à la magistrature suprême, et que d’autre part, il n’a pas été capable de répondre aux attentes et aux aspirations de notre peuple.», peut-on lire dans le discours du Chef de l’État.
C’est fait !
Le discours tant attendu vient afin d’être dit par le Président de la République ce dimanche 06 décembre 2020, annonçant avec des tristes conclusions, la fin de la coalition Fcc-cach qui a pendant deux ans, bloqué le décollage du pays vers l’émergence malgré les efforts inlassables.
Une coalition au pouvoir qui n’a malheureusement pas réussi à éviter la situation de crise persistante et de défiance inacceptable entre les institutions de la République dont seul, Félix-Atoine Tshisekedi Tshilombo est le garant.
Se référant conformément aux dispositions de l’article 78, alinéa 2, de la Constitution, le Président de la République a pris l’option de nommer un informateurs afin d’identifier la nouvelle majorité parlementaire avec laquelle conduira l’action du gouvernement de l’Union Sacrée pour la Nation.
« C’est avec cette nouvelle coalition que le Gouvernement qui sera mis en place au plus vite, conduira son action durant le reste du quinquennat, suivant Ma vision, dans le but de répondre aux aspirations du peuple », a-t-il souligné.
Pour le premier citoyen de la République, le gouvernement de l’Union Sacrée sera une nouvelle conception de la gouvernance basée sur les résultats dans l’intérêt supérieur de la Nation.
Par ailleurs, le Chef de l’État envisage de revenir au souverain primaire afin de lui demander une majorité parlementaire dans le cas contraire.
« Au cas contraire, fort de ce que les raisons de dissolution sont réunies en ce qu’il existe effectivement une crise persistante cristallisée notamment par le refus du parlement de soutenir certaines initiatives du Gouvernement comme ce fut le cas lors de la prestation du serment des membres de la Cour Constitutionnelle, j’userai des prérogatives constitutionnelles qui me sont reconnues, pour revenir vers vous, peuple souverain, et vous demander une majorité » a-t-il martelé dans son discours.
Narcisse Ntumba
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