RDC : le gouvernement de nouveau à couteaux tirés avec l’église catholique

Le rapport de l’église catholique et du gouvernement n’est pas un long fleuve tranquille dit-on.

Le porte-parole du gouvernement congolais a demandé des comptes au cardinal Fridolin Ambongo suite à ses propos tenus lors de la célébration de la pâques.

Au cours d’un briefing animé le mercredi dernier, Patrick Muyaya, a qualifié des graves les propos du chef religieux de l’église.

 » Les propos tenus par le Cardinal le jour de Pâques sont extrêmement graves. Surtout qu’ils viennent d’un chef religieux de son acabit. Quelles que soient les raisons, on ne peut soutenir des Congolais qui prennent des armes pour tuer leurs frères, sœurs, pères, mères et enfants. » A souligné Patrick Muyaya

Selon le ministre de la communication et médias, les propos du cardinal est un encouragement aux rebelles.

 » Ses mots peuvent être compris comme un encouragement, un soutien moral à ceux qui prennent cette voie alors que nous voulons sortir de ce cycle de violences. » A-t-il renchéri

Dans son homélie du 31 mars dernier, le cardinal avait été très critique face aux autorités et a dressé un diagnostic poignant de la situation actuelle du pays.

« Nous pouvons les traiter de traîtres, ils ont pris la cause de l’ennemi, mais la question de fond, c’est pourquoi ces gens ont-ils agi de cette manière-là ? C’est parce qu’au niveau d’ici, nous continuons à poser des gestes qui blessent les autres, qui fragilisent la communion nationale, qui excluent les autres. » avait-il déclaré

Par ailleurs, le chef de l’église avait considéré aussi que la RDC n’a pas d’armée, elle est  » un éléphant au pied d’argile » disait-il dans son homélie Pascal.

Cependant, les différentes déclaration du cardinal Ambongo semblent agacées les autorités, qui jadis applaudissaient la position de l’église contre le régime de Joseph Kabila il ya quelques années.

Reagan Shindano

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