20 ans du Protocole de Maputo, Mireille Masangu porte-étendard de la RDC aux assises de Nairobi sur les droits de la Femme africaine
La ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko, représente la RDC aux assises de Nairobi sur les droits de la Femme africaine. L’objectif principal poursuivi par les organisateurs de ces assises qui ont débuté lundi 10 juillet, est d’évaluer les avancées enregistrées dans le protocole de Maputo, depuis sa mise en place, jusqu’à ce jour, dans les pays membres.
À la tête d’une forte délégation de la République démocratique du Congo, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko, prend part aux différentes activités organisées par l’Union africaine (UA), à Nairobi au Kenya, pour évaluer le protocole de Maputo.
Démarrés lundi 10 juillet 2023, ces travaux vont se clôturer ce mardi 11 juillet. L’objectif principal poursuivi par les organisateurs est d’évaluer les avancées enregistrées dans le protocole de Maputo, depuis sa mise en place, jusqu’à ce jour, dans les pays membres.
Il y a lieu de rappeler que la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies a été adoptée en octobre 2000 et reconnaît exclusivement le droit des femmes à jouer un rôle de premier plan dans la réalisation de la paix et de la sécurité internationale.
Parmi les étapes franchies par les pays africains au cours des 20 dernières années, la représentation des femmes dans les parlements nationaux a augmenté, notamment, grâce à la campagne de l’Union africaine (UA) en faveur de la parité 50/50 et à la politique de l’UA en matière de genre en 2010.
A ce sujet, le Rwanda a dépassé cet objectif, avec 64 % des sièges parlementaires occupés par des femmes, suivi par les Seychelles, le Sénégal, l’Afrique du Sud et la Namibie, de 40 à 44 %.
Toutefois, la part des sièges parlementaires dans la moyenne régionale reste faible, avec seulement 22,4 % pour les femmes et 77,6 % pour les hommes, la moyenne des postes ministériels occupés par des femmes étant légèrement inférieure.
Le protocole de Maputo vise à remettre la femme africaine dans ses droits et se donne comme mission essentielle, éduquer et encadrer la femme, en vue de bien connaître ses droits.
Pour rappel, le Protocole de Maputo a été adopté par l’Union africaine (UA) à Maputo, au Mozambique, le 11 juillet 2003. Il est entré en vigueur en novembre 2005 après avoir été ratifié par 15 États membres de l’Union africaine. C’est la période la plus courte entre l’adoption et l’entrée en vigueur d’un protocole ou d’une charte de l’UA. Les pays concernés sont: Algérie, Botswana, Burundi, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Madagascar, Maurice, Niger, Sierra Leone, Sao Tomé et Principe, République Centrafricaine, République arabe sahraouie démocratique, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Sud Soudan, Tunisie.
Rédaction