Au sortir de la plénière de ce mercredi 8 décembre 2021, portant sur question orale avec débat adressée au ministre de l’enseignement supérieur et universitaire Mohindo Nzangi par le député national Bernard Kayumba,au sujet de viabilité des facultés de médecine, ainsi qu’aux critères d’adhésions.
L’honorable Pierre Nsumbu, élu de Mbanza ngungu s’est confié au micro de patrienews.net, pour donner la quintessence de son intervention aux mesures prises par le ministre Mohindo Nzangi de l’enseignement supérieur et universitaire et les maux qui rongent le système éducatif national.
« à l’école on apprends pas à travailler, on apprend à passer des classes, les enfants arrivent en 6iem la tête vide et tout le monde est conscient que nos enfants ne sont pas capable à affronter l’examen d’état, on organise la tricherie en grande échelle. Nous avons d’un côté le nombre des diplômes avec des très bon pourcentage et de l’autre côté vous avez des élèves qui ne savent pas défendre leurs diplômes. » a lancé l’honorable Nsumbu
Du haut de son expérience dans l’enseignement, du fait d’avoir passé 29 ans à occuper plusieurs postes dans le secteur éducatif, notamment préfet, prof d’anglais, directeur des études,pour ne citer que ceux là, le député Pierre Nsumbu a balayé les zones d’ombres du système.
« Les testes sont organisés dans la condition de non objectivité, pourquoi alors ces enfants qui passent des testes et qui sont admis dans les facultés ne sont pas recalés par des professeurs? Pourquoi ils font 7 ans de médecine toujours avec les mêmes faiblesses qu’ils avaient en primaire ? Cela signifie que le problème est global, aujourd’hui nous sommes entrain de constater le 61 ans de non État, de laxisme, de laisser faire. »
L’élu de Mbanza Ngungu a également plaidé pour la reconstruction de l’homme congolais et de la valorisation de l’enseignant, car le développement en dépendent.
«Vouloir s’attaquer au dysfonctionnement des facultés de Médecine, c’est bien, mais se pencher sur les maux qui minent tout le système éducatif de notre pays’, c’est mieux.Il s’agit de construire et équiper les infrastructures scolaires et académiques de qualité et en nombre toujours adapté à la démographie d’un pays continent, former et recycler le personnel enseignant à tous les niveaux tout en améliorant son vécu quotidien. Il ne s’agit pas d’isoler la faculté de médecine qui fait partie d’un tout: le système éducatif congolais dont les éléments sont interdépendants.La volonté et le courage du Ministre de l’ESU ne suffisent pas. Cest tout le Gouvernement qui doit s’engager à doter le pays d’une bonne gouvernance dans tous les domaines dans un élan de changement radical de comportement, gage de la reconstruction de l’homme congolais sans lequel aucun développement ne serait envisageable. » a conclu le député national Pierre Nsumbu
Reagan shindano
