Dans une note presse d’octobre publiée par l’observatoire de dépenses publiques (ODEP),ce 25 oct 2021, Jules Alingete Présenté comme un ancien membre des cabinets de Samy Badibanga, Bruno Tshibala et de madame Acacia tous respectivement membres de L’UDPS, parti au pouvoir et cher au président Félix Tshisekedi.
Suite à un point de presse animé conjointement ce week-end avec le porte-parole du gouvernement et ministre de Communication, Médias,Patrick Muyaya,l’inspecteur général de finance, Jules Alingete a répondu à des termes peu commodes sur la question de dépassement budgétaire à la présidence de la république depuis 2019.
Il a déclaré : « Les dépassements budgétaires observés dans l’exécution des dépenses de certaines Institutions ne sont ni de détournements de deniers publics ni actes de mauvaise gestion dans le chef de responsables desdites institutions » a fait savoir Jules Alingete
Une allégation contestée par l’ODEP et l’accuse de faire l’apologie de megestion des finances publiques et couvre la gabegie financière au sein de la présidence de la République de la RDC.
Selon l’ODEP, A fin septembre, plusieurs institutions ont épuisé leur budget annuel. La
présidence a dépensé 253,7 millions $ contre les crédits votés de 159,8 millions $, dégageant un dépassement de 93,9 millions $, soit 111%. Un dépassement étayé selon cette structure par un nombre pléthoriques des personnels à la présidence qui passe de 445 en 2019, puis 1018 en 2021, bientôt 1096 en 2022. Ainsi que les voyages effectués par le chef de l’état Félix Tshisekedi et les services budgétivores attachés à la présidence.
L’ODEP stipule que la présidence a engagé des dépenses en août 2021 sans disponibilité des crédits.
Pour cette structure, « La loi relative aux finances publiques fixent deux notions majeures de gouvernance budgétaire : celle d’autorisation d’engagement et des crédits de paiement. Les autorisations d’engagement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être engagées. Et Les crédits de paiement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année. Ils sont inscrits dans des programmes attribués aux ministères et Institutions » [Article 42]
Et ainsi en s’appuyant à l’article 126 de la loi de finance publique, qui cadre les sanctions relatives aux violations notamment : qui n’aura pas respecté les règles d’engagement des dépenses, qui aura engagé des dépenses sans disponibilité des crédits etc…
Reagan Shindano