Selon les sources concordantes, le choix d’un serviteur de Dieu au prochain bureau de la chambre haute du parlement présente plusieurs avantages entre autres ; un pasteur est le berger d’un troupeau, donc un rassembleur, un guide, il traite ses brebis équitablement sans parti-pris.
Il a le sens d’écoute, la tolérance et recherche le bonheur des autres que le sien, il veille qu’aucun dans sa bergerie ne se perd au modèle de Christ qui lorsqu’une brebis se perd, il laisse les 99 autres pour rechercher celle qui est perdue.
Un pasteur, est prêt à sacrifier sa vie pour le bien des autres, au modèle de Christ, un pasteur prie pour ses brebis, il condamne le conflit et entretient la paix, il peut parfois frapper pour redresser, il conduit son troupeau vers les bons pâturages, c’est-à-dire le bien-être social. Un pasteur enseigne sur la repentance, l’amour du prochain, le pardon, la sainteté et le travail.
La candidature du pasteur Sanguma T. Mossai au poste du 2e vice-président du Sénat vaut son pesant d’or dans un sénat qui sort d’une zone des turbulences suite à la coalition FCC-CACH qui a eu difficile à décoller et a été l’objet des vives contradictions idéologiques et a opposé les parties prenantes dans leurs visions de gérer la cité.
Aujourd’hui que le Président de la République Félix-Antoine Tshisrkedi Tshilombo veut imprimer un nouveau paradigme de gestion de la chose publique basé sur la gestion rationnelle et efficiente des ressources de l’État, la transparence, une justice équitable, des actions concrètes de développement et faire de la RDC véritablement un État des droits, le choix du Révérend Sénateur Sanguma est judicieux pour accompagner avec succès la vision du Président de la République.
Alain Muzi