Après échange du mardi 10 juin, entre les chefs de confessions religieuses il n’a pas été possible de dégager une candidature consensuelle. Le secrétaire exécutif de la commission électorale nationale indépendante Ronsard Malonda sous la présidence de Corneil Naanga, est maintenant celui qui va le succéder au poste de président du centrale électoral.
Un choix qui n’a pas fait l’unanimité et continu à multiplier des réunions par-ci par-là. Pour l’église catholique et l’église du Christ au Congo « tout sauf cette figure de Ronsard Malonda» qui, selon eux, incarne l’ancien président de la CENI Corneille Naanga.
D’entrée de jeu, Justin Bahati, représentant des mouvements citoyens, salut le choix de Ronsard Malonda à la tête de la centrale électorale, vu son expertise, neutralité et probité morale démontrées car dit-il son choix s’agit d’une question d’intérêt National qui concerne tous les Congolais.
Pour justin Bahati, bien que Rosanra Malonda faisait parti de l’ancienne composante, secrétaire exécutif bien-sûr, mais n’était pas membre du bureau politique car c’est ce dernier qui est l’organe des décisions de la CENI.
« A son niveau étant patriote, il avait fait quand même un travail louableet je ne pense pas que ce là soit une bonne comparaison car il était dans l’administration et non dans la commande», a-t-il fait savoir.
Sur son élection à la tête de la CENI, le représentant du collectif des mouvements citoyens affirme que le pays puisera toujours dans ses ressources pour se trouver un dirigeant surtout pas une ombre politique (ni le CACH, ni LAMUKA moins encore LE FCC).
«On aura jamais des extraterrestres dans nos institutions, partout où on aura besoin d’un dirigeant, on doit toujours puiser dans nos ressources», renseigne le représentant des mouvements citoyens avant de décortiquer le vrai problème de la population.
«Le problème ce n’est pas d’avoir servi mais plutôt les critères majeurs de l’éligibilité pour assumer le poste du président de la CENI. Alors, est-ce Rossard Malonda ne le remplisse pas?», s’interroge t-il avant d’éclairer sa lanterne.
«le vrai problème c’est de donner plutôt un travail équitable qui rencontre les besoins de la population population congolaise. Nous pensons que la figure de Ronsard malonda n’est certainement pas la moindre pour assumer la fonction de la présidence de la CENI», a-t-il conclu.
Affichant son impartialité comme une église au milieu du village, tout en soutenant l’idée de la réforme des institutions, Justin Bahati estime que, la vraie réforme ne pouvant surtout pas pousser au non respect du rendez vous électoral de 2023 et qui prendra en compte la représentation de la jeunesse aussein de la CENI .
Narcisse Ntumba.