Il s’ouvre ce lundi 22 juin, dans le cadre de la coopération régionale permettant d’accélérer l’accès à une énergie fiable, abordable propre, et durable, une conférence panafricaine sur le projet Grand Inga et l’hydroélectricité en RDC et ses connectivités internes et externes dénommées « World Wide Energy », WWE.
La conférence connaîtra notamment la participation du Haut Représentant de l’Union Africaine pour le développement des infrastructures en Afrique Raila Odinga, la Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies, et l’Agence de Développement de l’Union Africaine.
L’initiative du Président de la RDC, est destinée à recueillir un soutien politique régional pour les projets d’hydroélectricité de son pays, particulièrement le projet Grand Inga, estiment certains experts.
Cependant, la réunion se déroulera en 2 phases. Avant tout, des Ateliers techniques virtuels des experts du 22 au 29 juin 2020. Ensuite la Réunion des Chefs d’Etats africains en septembre et octobre 2020 sous la houlette du chef de l’Etat Congolais Felix Tshisekedi.
En Afrique avec plus de 110 GW, et la plus grande concentration d’hydroélectricité au monde aux chutes d’Inga avec au moins 44 GW sur le fleuve Congo, ceci dit, la RD Congo abrite le plus grand potentiel en hydroélectrique .
Hormis ce site, la RDC dispose également de plus de 60 GW de potentiel hydroélectrique réparti sur environ 800 sites à travers tout son territoire.
Avec tout ce potentiel, le pays de Félix-Atoine Tshisekedi est donc à mesure de fournir jusqu’à 40% de la demande d’électricité en Afrique à un prix compétitif et de manière pérenne.
Les experts estiment que, la RDC est considéré comme un point d’ancrage important pour résoudre les pénuries d’électricité en Afrique, l’énergie verte et le marché continental africain de l’électricité.
Pour l’union africaine, le projet Grand Inga est classé comme prioritaire de l’Agenda 2063 et ses différentes composantes font également partie du Programme de développement des infrastructures en Afrique.
Rédaction.