Il s’observe une tendance vestimentaire chez certains acteurs politiques en campagne en vue des échéances électorales prévues le 20 décembre prochain en République démocratique du Congo.
De Félix Tshisekedi en passant par Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly sesanga et Matata Ponyo, tous sans exception s’habillent ce dernier temps en « blanc ».
Ils sont souvent en chemise blanche, pantalon blanc,une casquette toute blanche voir des chaussures sont aussi blanches.
Cependant, d’où la curiosité de savoir, en quoi veulent tous ressembler ? Pourquoi le blanc? Veulent-ils renvoyer une image de sainteté ?
Ainsi, votre média va essayé de percer le mystère de cette images d’innocence des acteurs politiques.
La couleur blanche est considérée comme la couleur du possible, C’est pourquoi elle est souvent assimilée à l’innocence, à la simplicité. Mais le blanc est également la couleur de l’absence, du dépouillement, de l’inexistant et de l’immatériel.
En toute clarté, en République démocratique du Congo, il existe une sorte de fracture sociale entre la population et les acteurs politiques. Une crise de confiance affirment certains observateurs.
En 63 ans d’indépendance, la classe politique congolaise s’est enrichie follement au détriment du grand peuple.
Les décisions politiques des uns, comme des autres ont engendré des crises qui ont emporté des vies humaines,dans le milieu de la population pendant plus de deux décennies.
Donc, les acteurs politiques sont tous en mode séduction durant cette campagne, comme dans les fables de la fontaine « le corbeau et le renard » ou encore dans le très emblématique « le loup et l’agneau ».
Car comme le dit George Orwell : « un peuple qui élu les malfrats, les renégats, les imposteurs n’est pas victime mais plutôt complice. »
Reagan SHINDANO