Contrairement aux raisons politiques avancées par une partie de l’opinion publique, le refus de l’organisation internationale de la francophonie( OIF) à auditer le fichier externe de la CENI pour les élections prévues en décembre 2023, est purement technique d’après la lettre de l’OIF du 03 mai dernier.
Selon cette correspondance adressée au président de la Ceni Dénis Kadima, qui évoque l’impossibilité d’effectuer cet exercice par rapport à la durée impartie pour sa réalisation soit, 5 jours c’est-à-dire du 15 au 20 mai prochain.
L’OIF s’est appuyée sur le rapport de ses émissaires dépêchés du 23 au 28 avril dernier à Kinshasa afin d’évaluer le contexte global de la situation préélectorale.
Plusieurs experts électoraux avaient pointé ce problème dès la publication du calendrier électoral, comparativement à l’échéance précédente sous Nangaa qui a duré plus de 3 semaines pour faire l’audit externe du fichier électoral.
Reagan Shindano