Jeux de la francophonie : Isidore Kwandja NGEMBO à la tête d’une Mafia au sein de CNJF

À travers une lettre ouverte adressée au président de la République, Félix Tshisekedi datée du 26 décembre 2022, parvenue à la rédaction de Patrienews.net, où l’on peut relever les multiples pratiques sordides de l’actuel directeur du comité national des jeux de la francophonie( CNJF), notamment des recrutements par affinité, des postes fabriqués, affairisme, népotisme, des détournements soigneusement planifiés et des salaires, ainsi que les avantages avec des sommes pharaoniques sans le respect de la loi.

Depuis sa nomination par ordonnance présidentielle en novembre 2021, sous l’influence des certains membres du cabinet de chef de l’état, Isidore Kwandja a mis de façon irrégulière plus de 150 agents de CNJF en congé technique, en remplacement de ses membres de famille et connaissances.

Le népotisme, trafic d’influence pratiqué au sein de cette structure, ainsi que les intimidations exercées auprès de certains  agents afin de les réduire en silence. 

D’après la lettre, Mr. Bertrand Kabongo le binôme d’Isidore Kwandja qui vente sa proximité avec la famille du président de la République est nommé directeur de cabinet adjoint, pourtant un poste non prévu par l’ordonnance Presidentielle, avec à la clés un salaire de 7000$, John Kumapandja, un frère de la fratrie d’Isidore et mécanicien de moto est nommé superviseur de la Commission Bénévolat avec un salaire de 3.000$, Mme Jacky Bupele( la reine du réseau) une sexagénaire et sœur aînée d’isidore Kwandja occupe le poste d’intendante générale avec un salaire de 3000$. Marcel Migandi Kwandja et Bibiche Manwanina Ngembo respectivement frère aîné et petite sœur dont l’un, est superviseur adjoint de la commission billetterie et l’autre superviseure de la commission restauration avec comme salaire 2500$ et 3000$ payé par le trésor public.

Selon la lettre, l’actuel directeur de CNJF impliquerait également des ministres dans sa gourmandise pour se partager des rétrocommissions des contrats.

Retenons par ailleurs que, les membres de famille et autres alliés de circonstance, d’Isidore consomme près de 65% des salaires payés par le Trésor public au CNJF.

Sur les lignes de la lettre, Isidore Kwandja toucherais un salaire de 22.000$ sans compter les avantages pour la communication et le carburant de 2.000$ par semaine,les frais d’installation de 30.000$ et perçoit la somme de 5.000$ chaque mois pour son loyer d’un appartement à la Gombe. 

C’est dans un univers mélangé des relations extra conjugales entre l’hiérarchie du CNJF et certains agents, y compris des repris de justice avec des contentieux judiciaires lourds au Canada et à Kinshasa, en passant par des signatures parfois des contrats en solo, sans un accompagnement d’experts avérés de montant qui avoisine 2 millions USD et 14 millions USD.

Nous pouvons lire entre les lignes de la lettre, le ras-le-bol des agents de CNJF.

« Nous les agents du CNJF sommes épuisés et rongés par l’incompétence, l’impolitesse et l’incurie d’Isidore au point qu’un de ses adjoints, lassé par son très mauvais comportement, l’a qualifié devant la délégation des experts du CIJF et de l’OIF en mission à Kinshasa récemment d’escroc, de voleur, de menteur, de malhonnête et d’usurpateur. » peut-on lire 

Notre rédaction a tenté de recueillir la version des faits du directeur des jeux, ce dernier a sollicité plutôt, de lui faire parvenir le document à notre disposition.

Retenons que, ses agents appellent à l’implication personnelle du chef de l’état Félix Tshisekedi, pour sauver les jeux de la francophonie et de suspendre tous contrats signés par Isidore Kwandja, qui snobe l’IGF et la Primature qui est l’instance dirigeante du comité de pilotage des jeux.

RSM

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