Les membres de l’Union Sacrée de la Nation, se sont réunis lundi 31 octobre 2022 autour du Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, du 1er Vice-Président de l’Assemblée Nationale pour dénoncer et condamner l’agression, les tueries barbares, les massacres, les destructions qui sévissent à l’Est de la République Démocratique du Congo.
L’Union sacrée appelle les uns et les autres au patriotisme pour combattre par tous les moyens les agresseurs et soutenir les efforts du Président de la République, Chef de l’État, Commandant Suprême des forces armées et de la police nationale.
A l’issue de la réunion, une déclaration politique a été lue par le Député national Bernard Kayumba, Président du parti politique nouvel élan du Congo( PANECO)
» Nous, regroupements et partis politiques, groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale et groupes politiques du Sénat, associations et personnalités membres de l’Union Sacrée de la Nation. Réunis ce lundi 31 octobre 2022 pour évaluer la situation sécuritaire de notre pays précisément dans sa partie orientale, dénonçons et condamnons l’agression, les tueries barbares, les massacres, les destructions et les déplacements des centaines des milliers des femmes, enfants et vieillards, perpétrés par le Rwanda à l’Est notamment dans la cité de Bunagana en territoire de Rutshuru. Aujourd’hui plus que jamais, nous prenons conscience de l’extrême gravité du désastre humanitaire qui sevit en République Démocratique du Congo notre pays. Face à cette tragédie humaine qui endeuille notre pays, nous ne pouvons garder silence, nous appelons tous les congolaises et congolais à l’unisson, à la mobilisation générale pour défendre l’intégrité du territoire et la souveraineté de notre pays, ses institutions légalement établies et notre peuple meurtri en danger d’extermination.
La persistance des atrocités que fait subir le Rwanda et ses complices à nos populations, en violation flagrante des principes fondamentaux du droit international affirmé par la charte de l’ONU et l’acte constitutif de l’Union Africaine, sous le regard indifférent de la communauté internationale est intolérable. Aussi en appelons-nous au patriotisme de chaque congolaise et congolais pour les combattre par tous les moyens et soutenir les efforts du Président de la République Chef de l’État, Commandant Suprême des forces armées et de la police nationale, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et le Gouvernement de la République, afin que la paix et la sécurité soient rétablie dans cette partie du territoire de notre pays. C’est ici l’occasion pour nous d’apporter notre soutien inconditionnel à nos forces armées et à la police nationale engagées actuellement aux fronts pour la paix, la sécurité et la défense de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.
En suite, le porte-parole a renchéri son speech en exigeant le retrait immédiat et sans condition des M23.
« Pour mémoire, la République Démocratique du Congo n’a jamais agressé un pays voisin rien donc de factuel ni de juridique, ne peut expliquer, justifier l’agression du Rwanda contre notre pays. Nous exigeons du Rwanda le retrait immédiat et sans conditions de ses troupes actuellement dans notre pays, nous invitons les partenaires de la République Démocratique du Congo à appuyer nos efforts pour éradiquer les groupes armés terroristes étrangers et locaux qui sèment la terreur et la désolation sur notre territoire. De même, nous demandons aux Nations-Unies de trouver des lieux d’asiles alternatifs aux étrangers accueillis et de bonne foi par la République Démocratique du Congo sur notre territoire et qui par la suite, se sont transformés en bourreaux contre son peuple.(…) Peuple congolais, face à l’irrépressible volonté du Rwanda d’entretenir l’instabilité à l’Est de notre pays pour des raisons hégémoniques, notre détermination reste totale et nous vaincrons. C’est donc avec notre appui sincère et notre loyal accompagnement que le Président de la République, Chef de l’État, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo viendra à bout de cette agression« . A conclu Bernard Kayumba
Reagan Shindano