Le Comité de conjoncture économique (CCE) s’est réuni ce mercredi 22 mars, pour évaluer la situation économique du pays à l’interne, tout comme à l’externe sous les bons offices du premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde à Kinshasa.
Les rapports passés au peigne fin, sur le plan international font état d’une croissance mondiale établie jusqu’à l’horizon 2024.
«la croissance est de 2,6% pour l’exercice 2023 à la suite des progrès réalisés en 2022 avec un taux de 3,2% et pour l’exercice 2024, il y aura une légère accélération de l’activité économique mondiale avec un taux prévu de 2,9 %. » a indiqué Aimé Boji Ministre de budget et poursuit-il encore : « on note que les principaux produits miniers ont baissé, sauf pour le cobalt, l’or et l’argent. Le prix du pétrole également a baissé alors que les prix des produits céréaliers ont augmenté à l’exception du prix du maïs. »
Sur le plan national, à en croire le ministre du budget,les performances réalisées en 2022, principalement des régies financières place la RDC parmi les meilleurs pays en Afrique.
« Ce rapport indique que l’économie de la République démocratique du Congo a réalisé une croissance de 8,5% en 2022. » a-t-il déclaré
La question des réserves de change a été également abordé au cours de cette réunion et le CCE note avec satisfaction l’exportation de l’or artisanal à 77%,suite à l’activité de la société Primera Gold, une jointure RDC- Qatar.
« Au marché parallèle, on a noté une légère dépréciation à hauteur 0,35% avec un taux de change de 2313,1 franc congolais contre 1 dollar américain. » a renchéri le ministre
Les performances annoncées à l’issue de cette reunion font face à un paradoxe du panier de la ménagère de la population congolaise où la flambée des produits de premier nécessité ne cessent d’augmenter au marché.
Reagan Shindano
