APNAC-RDC : Publication du rapport des faits de corruption en République Démocratique du Congo
Dans un rapport publié le vendredi 23 juillet 2021 par le Réseau des Parlementaires Africains Contre la Corruption, APNAC-RDC, des révélations accablantes ont été faites précisément en terme des pertes énormes des finances publiques enregistrées dans la période allant de janvier 2020 à décembre 2020, suites aux actes de corruption.
En effet, ce rapport indique un total de 7,9 milliards de dollars américains perdus par le trésor public aux faits de corruption qui touchent les institutions tant publiques que priveés entre-autres, la Présidence de la République, le Parlement, le Gouvernement Central, les Gouvernements provinciaux, aussi bien les institutions d’appui à la démocratie à l’instar de la CENI et du CNSA.
Dans son discours, l’honorable Jean-Pierre PASI ZAPAMBA a rappelé à l’opinion qu’il s’agit d’un rapport qui prend en compte les résultats d’une interaction entre la population congolaise et les élus à travers le Réseau des Parlementaires Africains Contre la Corruption, APNAC-RDC qui dispose d’un centre d’écoute avec un numéro vert.
Il sied de signaler que ces dénonciations prennent en compte toute forme de corruption notamment, la malversation financière, le détournement de denier public, la spoliation des terrains de l’État et tant d’autres faits corollaires à la corruption les 148 cas enregistrés dans le centre d’écoute.
Pour l’APNAC-RDC, ces alertes constituent une matière précieuse notamment pour les parlementaires et d’autres institutions spécialisées dans le contrôle. L’APNAC-RDC insite sur le fait que ce premier rapport présente les statistiques brutes des cas obtenus par le moyen de dénonciation dans diffentes institutions de la République, aux provinces ainsi que certains nombres de services concernés.
Par ailleurs, le rapport prend aussi en compte les alertes du secteur Privé n’ayant pas subi un quelconque traitement. Le rapport a également reparti les nombres des cas soit par institutions concernées notamment :
– la Présidence de la République 11%,48 soit 17cas sur 148
– le Parlement 2,04% soit 3 cas sur 148
– le Gouvernement Central 36,48% soit 54 cas sur 148
– les Gouvernements provinciaux 38,51% soit 57 cas sur 148
S’agissant des institutions d’appui à la démocratie, le rapport indique 2 cas concernant le Conseil National de Suivi de l’accord et du Processus Électoral, ensuite 1 seul cas concernant la Commission Électorale Nationale Indépendante , CENI enfin, 8 cas concernant le secteur privé.
Nzita Bodi Arnold