C’est au cours d’une plénière consacrée essentiellement à l’audition des candidats à la conquête des postes au bureau définitif du sénat ce lundi 1er mars que le sénateur José Endundo Bononge, candidat au poste de deuxième vice-président de cette chambre a eu des mots bien placés pour convaincre ses collègues sur l’avantage qu’ils ont de jeter leur dévolu sur sa candidature.
Dans son mot de propagande à l’intention de ses potentiels électeurs, José Endundo a eu des mots forts pour démontrer à ces derniers l’intérêt qu’ils ont de porter leurs choix sur sa modeste personne.
«Aujourd’hui le Congo est un attelage des puissances endormies et de fragilité et voilà que s’ouvre maintenant les fenêtres d’opportunités. C’est notre devoir à tous d’aider le président de la République…pour baliser ainsi, sous son impulsion, la voie d’un Congo nouveau», a-t-il introduit avant de leur parler de son souhait de voir régner au Sénat l’entente et la Concorde pour montrer que le progrès est possible.
« Il en va de notre dignité», a-t-il rassuré.
José Endundo projete à ses collègues que son travail consistera à tracer pour le Congo le chemin de la paix et celui du progrès. Pour lui, la RDC ne doit pas demeurer indéfiniment la risée de ce monde en transformation.
« Voilà pourquoi nous sénateurs devons nous engager à payer l’exemple», a-t-il recommandé.
L’exemplarité du sénat, à l’en croire, doit passer par la fidélité de tous les sénateurs au règlement intérieur de la Chambre haute du Parlement et celle de son Bureau, par la justice, la probité et l’engagement.
Le candidat à la 2e vice-présidence du Sénat invite ses collègues à repenser le modèle de la décentralisation du développement de la RDC de la base à partir des provinces qui est jusqu’ici dans l’impasse.
C’est au regard de ce qui précède que José Endundo souhaite solliciter les votes de ses collègues pour qu’ils lui confient la charge d’assumer en leurs noms la fonction de deuxième vice-président du bureau définitif du sénat.
José Endundo a la ferme conviction de pouvoir satisfaire cette fonction après une longue expertise acquise aussi bien en politique que dans le secteur économique : Ministre et arlementaire plusieurs fois, chef d’entreprise, président de deux plus grandes chambres patronales du pays, à savoir : La Fédération des Entreprises Congolaises et la Chambre des Commerces Franco-Cngolaises.
«Toute cette expérience nous permettra de rencontrer dans les meilleures conditions le besoin d’une vision en harmonie avec celle du chef de l’Etat», a-t-il fait promesse avant de prier ses co-sénateurs de faire en sorte qu’en harmonie avec la plus haute autorité du pays, ils puissent relever les défis qui posent obstacle à l’émergence de la RDC
«C’est là notre combat pour les années qui viennent», a-t-il conclu.
Narcisse Ntumba