La campagne électorale pour l’élection des membres du nouveau bureau du Sénat se donne en un ring de boxe bien arrangé. Même si un semblant de retenue s’observe au niveau des challengers à différents postes, surtout ceux qui ont enregistré plusieurs concurrents, les coups sont lancés plutôt par des personnes et organisations interposées roulant pour les candidats de leur obédience. Dans cette optique, le punching-ball est la sénatrice Carole AGITO qui brigue le poste de questeur de la chambre haute.
Fort de son profil intéressant qui part avec la faveur des pronostics et son bon positionnement, certaines langues se délient pour tirer à boulets rouges sur cette unique candidature féminine à ce poste. Voilà la cause ou le déclic de cette aversion qui a ouvert grandement sa bouche pour débiter toutes sortes d’inventions contre elle, dans l’intention non seulement de la salir mais de désorienter son électorat.
Ses détracteurs se sont déguisés en une pseudo association des veuves et orphelins de la Société Nationale d’Assurance (Sonas), société qu’elle a dirigée et quittée par démission comme l’exige la loi électorale, pour après être élue sénatrice. A travers cette fausse association et selon les déclarations de certaines organisations se réclamant de défense des droits de l’Homme, Carole AGITO a la responsabilité de l’échec de la gestion de cet assureur national : vaste mauvaise blague qui augure d’un temps moyenâgeux.
Un punching-ball des inventions de mauvaise foi
Mauvaise foi ou bonne guerre électorale ? Les deux à la fois surtout quand les annales renseignent que sa gestion a été l’objet de plus de 23 audits des cabinets internationaux.
Les Français, Marocains, Camerounais et même Congolais ont défilé dans cette entreprise, à plus de 23 reprises, pour ne déceler aucune opacité dans sa gestion financière. Le seul péché d’AGITO est que cette opacité n’a de place que dans l’imaginaire et la bouche de ceux qui roulent pour ses concurrents au poste de questeur du Sénat.
Comme si ces audits ne suffisaient pas, elle a été aussi la cible d’une haute surveillance de trois ministres de tutelle qui se sont succédés pendant les 11 ans de son mandat. Comment expliquer qu’elle ne soit pas suspendue pour une quelconque malversation financière que cette autre opinion veut lui faire porter ? Sur ce terrain, Carole AGITO est victime d’une vieille situation déplorable et éplorée de la Sonas.
En 55 ans de son existence, elle a accumulé un effectif d’employés assez important alors que la rentabilité, en termes des recettes générées par l’entreprise, ne permet pas de supporter le coût.
Ce n’est pas un secret que la culture de paiement d’assurance n’est pas assise dans le chef des Congolais. Les rares assurés, qui le sont d’ailleurs par diverses contraintes bien agencées par la Sonas (un autre coût à supporter) n’alimentent pas les caisses de cette entreprise au diapason des défis qu’elle doit relever : d’abord l’indemnisation des sinistres ; masse salariale ; fonctionnement de l’entreprise… L’institution et la régularité de l’opération « Jeudi sinistre » peut plaider en faveur de l’orthodoxie de sa gestion.
Kk
« Nous avons vu les clients se réjouir durant le mandat de Maman Carole. C’est elle qui a institué le « jeudi sinistre » qui a permis l’indemnisation de tous les assurés ayant connu des sinistres. Qu’on arrête de lui attribuer les échecs de ce vieil héritage », exhorte un agent de la Sonas qui défend un bilan plutôt satisfaisant de l’ancienne directrice générale.
Carole AGITO, l’offre mieux-disant à la questure du Sénat
De ce point de vue, aucun parallélisme ne peut être établi entre la gestion de la Sonas, une société commerciale aux défis divers et la questure du Sénat, une institution politique devant fonctionner avec les subventions de l’Etat. Elles doivent être bien gérées. Cet impératif colle bien au profil d’une mère que se veut Carole AGITO. Oui, c’est une politicienne au cœur de mère comme l’ont démontré ses différents gestes de générosité posés à l’égard de ses semblables.
Les avantages dus au rang et au travail n’étaient pas à jour. Même les plus petites sommes. A titre illustratif, aujourd’hui le bureau d’âge du Sénat met à la disposition du personnel, les indemnités kilométriques de septembre 2019. Incroyable mais vrai ! Pour toutes ces erreurs de gestion, teintées d’une mauvaise foi, il faut cette fois-ci une Mère. Une mère est par essence humanisée par le créateur, une mère est la seule personne capable d’humaniser la questure du Sénat », se présente-t-elle.
Son engagement est de répondre aux problèmes du personnel administratif et politique du Sénat. Elle est la bonne alternative surtout que jusqu’ici, la questure de la chambre haute du Parlement n’a été dirigée que par les hommes à l’actif desquels les résultats catastrophiques sont recensés. La représentante de la Grande Orientale a tous les atouts pour donner à la questure du Sénat un autre visage, celui d’humanisme.
L’un de ces atouts c’est le fait qu’elle ait épousé à la lettre la vision du chef de l’Etat fondée sur « Le peuple d’abord ». A la questure, elle se propose, dans les limites et compétences confiées à cette fonction, d’améliorer le social du personnel administratif et politique du Sénat. Ce qui est, dans cette optique, une façon de bâtir un autre Sénat et laver l’affront du bureau précédent. Va-t-elle y parvenir ? « C’est une mère qui, dans sa vie privée, est connue pour la grandeur de son cœur. Elle est une fervente servante de Dieu qui, au quotidien, fait toujours l’effort d’observer la parole et les commandements du père céleste », argumente un de ses proches.
L’expérience qui parle
En plus de 11 ans à la tête de la Sonas, durant lesquelles elle s’est fait surnommer « Maman jeudi sinistre », elle a été, pendant plus de 10 ans, présidente de l’Agence Nationale des Entreprises du Portefeuille de l’Etat (ANEP). Le profil intéressant de Carole AGITO s’explique aussi, en plus de son côté social, par son expérience. Ce n’est pas le fait d’être femme qui fera qu’elle soit questeur du Sénat. Mais ses pairs, reconnus par leur casquette de tenants de la sagesse, vont élire une femme d’expérience et de poigne.
Cellule de communication de Carol Agito