« […] Le Premier Ministre sera poursuivi par la cour constitutionnelle pour outrage au parlement […]», a révélé, le député national, Augustin Mulumba après la séance plénière ayant concouru à la déchéance du gouvernement Ilunkamba.
Après bureau Mabunda, il faut noter que le gouvernement Ilunkamba vient de payer à son tour la monnaie de la rupture de la coalition FCC-CACH.
Ce mercredi 27 Janvier, la chambre basse du parlement a ténu dans la salle des congrès du palais du peuple, une séance plénière laquelle avait à l’ordre du jour, l’examen et adoption de la motion de censure contre le premier ministre, sylvestre Ilunga Ilunkamba et son gouvernement.
Alors que plusieurs opinions s’explosent autour de la compétence du bureau d’âges sur les matières liées au contrôle parlementaire et le traitement de la motion censure contre le gouvernement, le député national, Augustin Mulumba reste persuadé que la déchéance du gouvernement Ilunkamba n’a certainement pas violé les dispositions constitutionnelles.
« La déchéance a respecté le cursus normal, nous avons reporté la plénière du hier par rapport à la saisine de l’Assemblée Nationale au premier ministre, donc, la motion de censure contre le gouvernement Ilunga n’a certainement pas violé la constitution moins encore notre règlement intérieur […]», rassure l’élu de Ngandajika tout en soulignant que le gouvernement est l’émanation de l’Assemblée Nationale, cette dernière l’investi et peut aussi lui retirer sa confiance.
« Nous lui avons retiré notre confiance, Ilunkamba est désormais un individus, la carte lui sera ôtée et il est poursuivable devant la cours constitutionnelle pour outrage au parlement», a-t-il dit.
A en croire cet élu, Selon l’esprit et la lettre de la Constitution congolaise du 18 février 2006 telle que révisée en 2011, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba dispose de 24 heures afin de présenter au chef de l’Etat sa démission qui implique d’office celle de son gouvernement.
Narcisse Ntumba