La clôture de la session budgétaire de la Chambre basse du parlement congolais a eu lieu sous un climat morose, suite à la déchéance de Jeannine Mabunda et de son bureau.
Pour le député national Donatien Balekelayi, cette session n’a pas répondu de façon exacte à ses prérogatives constitutionnelles.
Donatien Balekelayi trouve les raison de cette faille dans le retard apporté à la présentation du budget par le Gouvernement démissionnaire et n’a pas permis que cette prévision budgétaire soit formellement votée par l’assemblée nationale à cause de son agenda surchargé. C’est sans oublier les perturbations de l’ambiance de la session de septembre qu’ont causé les pétitions.
« C’était une session budgétaire, seulement le budget n’a pas été formellement voté, en même temps les pétitions se sont invitées comme à la fête et on gâché l’ambiance […]» a-t-il fait savoir.
Dans la même optique, l’élu de Kazumba renseigne que l’Assemblée Nationale attend les avis du sénat où, le budget est en seconde lecture et il y a lieu de la création d’une commission paritaire si seulement le sénat l’adopte avec les avis contraires.
Pour l’homme pragmatique du Kassaï centrale, le parlement a échoué dans sa mission régalienne sur les questions liées à la réforme de la CENI, des institutions d’appui à la démocratie et au contrôle parlementaire c’est d’ailleurs la goutte d’eau qui a débordé le vase en déclenchant la déchéance de tous les membres du bureau.
« […] Nous avons failli dans notre mission de contrôle parlementaire, c’est l’une des raisons qui a donné l’accès un sursaut patriotique des élus jusqu’à déchoir le bureau », a-t-il martelé.
Rappelons que le bureau d’âges de l’assemblée nationale attend le feu vert de la cour constitutionnelle pour statuer sur la session extraordinaire.
Narcisse Ntumba