Le fondement du présent épisode de ce dossier part d’un jugement rendu par défaut en défaveur de monsieur BEVERAGGI le 25 août 2020 par le tribunal de commerce de Kolwezi.
En effet, rendu en l’absence du camp Beveraggi qui affirme même n’avoir jamais été notifiée pour une quelconque audience, ce jugement qualifié d’inique a été logiquement contesté. C’est le début d’une saga judiciaire qui a fait couler beaucoup d’encres.
Le terme dudit jugement parle du transfert de propriété de la totalité des actifs en RDC de la société OCTAVIA appartenant au français Pascal BEVERAGGI au profit de la société ASTALIA, détenue par Moïse KATUMBI, via ses montages offshore. Le même jugement évoquait un payement des dommages et intérêts de 70 millions des dollars américains au préjudice de l’investisseur français Pascal BEVERAGGI.
Un tel jugement, rendu sans que la partie lourdement condamnée puisse avoir l’occasion de présenter ses moyens de défense, était considéré comme un hold-up par plusieurs observateurs, en République Démocratique du Congo comme à l’international. Surtout qu’une machine était savamment installée au tribunal de commerce de Kolwezi, afin d’éviter à la partie condamnée de faire opposition d’un jugement très contesté et contestable.
Plus grave, pour une affaire présentée sous forme des exéquaturs sur un jugement rendu par la Cour d’appel de Paris, il est étonnant d’observer une dénaturation volontaire des faits, ce qui laisse le champ libre à toute imagination.
Peut-on parler de corruption des juges de Kolwezi ?
Leurs pairs qui sont saisis apporteront la réponse à ce questionnement.
En tout état de cause, les avocats des sociétés Octavia et NB MINING AFRICA et du président Pascal BEVERAGGI ont déposé une série des plaintes en RDC et en France à charge de Astalia, de Moïse KATUMBI et du belgo-suisse Bertrand KIRSZBAUM (connu pour être le gestionnaire de fortune de Moïse KATUMBI). Les différentes affaires leur imputées suivent leurs cours.
Pour revenir à la décision de la cour d’appel de Kinshasa / Gombe qui rétablit l’investisseur français Pascal BEVERAGGI dans ses droits, il y a lieu de saluer la bravoure des juges qui ont instruit ce dossier dans un sens d’équité qui renforce même le prestige de l’appareil judiciaire de la République Démocratique du Congo. Face à ces magistrats extrêmement professionnels, la manipulation d’opinion du camp KATUMBI qui a accompagné ce dossier, très souvent en diffamant même le Président Pascal BEVERAGGI et les siens, n’a pas réussi à ébranler leur intégrité légendaire. Une suite logique à la politique prônée par son Excellence monsieur le Président de la républiique Félix TSHISEKEDI sur l’émergence d’un État de droit.
Dans ce dossier, il convient d’y associer la vie de plus de 2 000 travailleurs de la société NB MINING AFRICA qui ont connu un très grand préjudice, par le fait d’une décision inique rendu au profit d’un seul individu. L’idée de demander réparation à Moïse KATUMBI ne peut-elle pas être envisagée ? En tout cas, Astalia et Moïse KATUMBI ont des comptes à rendre aux congolais.
Chamas