Avec un ton d’une accusée plaidant coupable sur toutes les accusations portées à sa charge, Jeannine Mabunda à la tête de l’assemblée nationale, elle était la candidate qui aspirait l’espoir de beaucoup de congolais. Il a fallu deux ans de mandat pour se rendre à l’évidence que les politiciens congolais sont toujours les mêmes. La preuve, elle est belle et bien là.
Et pourtant, avoir une femme au perchoir d’une grande institution comme le parlement, c’était une expression sans doute de la parité entre homme et femme que le monde entier promulgue.
Comme une brebis sur l’estrade de l’hémicycle, et pourtant une louve, l’élue de Bumba Jeanine Mabunda, a manqué de mots justes pour appuyer sa défense devant les élus qu’elle a maltraité durant deux ans.
Dans sa défense, Jeanine Mabunda a peiné dans la mesure où elle reconnaît à la fois avoir été en ordre, qu’elle reconnaît en même temps que des erreurs matérielles se soient glissées dans l’exercice de ses fonctions par manque d’un règlement financier à l’Assemblée Nationale.
Pendant qu’elle mijotait sur la prestation irrégulière des serments des juges de la cour constitutionnelle, sans frois aux yeux, Jeannine Mabunda justifie son absence à la dite cérémonie en disant que la décision a été prise à la conférence des présidents. Elle fait noter qu’elle a toujours agit ensemble avec ses collègues du bureau et d’autres membres de la conférence des présidents.
Sentant sa déchéance de plus en plus proche, sans vergogne, Jeannine Mabunda lance un appel à ses collègues de rejeter en bloc la pétition lancée à sa charge tout en présentant ses excuses.
Au regard de ce qui précède, tout porte à croire que Jeannine Mabunda jette ses dernières lueurs comme une lampe à huile au bureau de l’Assemblée Nationale.
Il est important de souligner que la pétition pour sa déchéance a obtenu plus de 250 signatures des députés nationaux.
Patrie News
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