RDC : lutte contre la corruption, l’Assemblée nationale s’engage à éradiquer ce fléau source de la pauvreté et du sous développement.
Sous le haut patronage de l’honorable Jeanine Mabunda Lioko, présidente de l’Assemblée nationale, le Réseau des Parlementaires Africains Contre la Corruption, APNAC-RDC en sigle, a organisé vendredi 16 Octobre 2020 dans la salle des spectacles du palais du peuple, l’atelier de renforcement des capacités des élus légitimes du peuple congolais afin de leurs permettre de s’impliquer pleinement dans la lutte contre ce fléau qui appauvrit la population et affecte tous les rouages de l’État aussi bien, toute la vie du congolais quel qu’il soit.
C’est dans ce cadre que l’honorable Jean Pierre Pasi Zapamba, président de l’APNAC-RDC a, au cours de son discours, invité les parlementaires a prendre conscience de ce phénomène qui mine l’État d’esprit et détruit la confiance du citoyen vis à vis des institutions de la république.
« Quelle que soit la forme considérée, la corruption constitue un obstacle majeur pour le développement socio-économique de la nation et à l’instauration de l’État de droit. De ce fait, chaque fois que vous corrompez ou que vous êtes corrompus, vous contribuez davantage au sous développement de votre collectivité, province ainsi que votre pays», a fait valoir , l’honorable Pasi Zapamba.
A l’en croire, ce combat contre la corruption passe essentiellement par la mise en œuvre effective d’une législation juste, appliquée de manière égalitaire, d’une grande sensibilisation de l’opinion publique et un contrôle efficace de la gestion de la chose publique.
A la lumière de ce qui précède, à travers leurs missions constitutionnelles de légiférer, de contrôler et de représenter leur peuple, les parlementaires se doivent de jouer pleinement le rôle catalyseur des aspirations profondes de la population.
Prenant la parole, la présidente de la chambre basse du parlement, l’honorable Jeanine Mabunda Lioko a extrapolé sur l’importance de mettre à contribution les efforts de son institution dans la lutte contre ce fléau.
« la lutte contre la corruption occupe une place de choix parmi les préoccupations des congolais. C’est ici le lieu de rappeler que ce fléau entrave la croissance économique et maintient les citoyens dans la pauvreté extrême. La corruption menance la cohésion sociale, la paix, et des valeurs démocratiques. Aussi, elle prive le trésor public des moyens nécessaires pour la mise en œuvre des actions concrètes de développement du pays. C’est pour cette raison, elle doit être combattue par toute la population, mais surtout les parlementaires, doivent être au devant de cette prise de conscience», a-t-elle martelé.
De ce point de vue, tout porte à croire à l’avènement du contrôle parlementaire efficace et responsable des élus légitimes du peuple congolais ainsi d’un comportement nouveau dans la gestion de la chose publique.
Par ailleurs, cette activité qui inaugure aussi le centre d’écoute, va permettre à la population de participer valablement dans cette lutte par de dénonciation au numéro vert sur des faits de corruption.
Nzita Bodi Arnold.
Lire aussi :