Interpellé par une procédure de flagrance, le ministre de la justice a été assigné en la résidence surveillée après quelques heures de son audition au parquet général près la cour de cassation.
Poursuivit pour avoir transmis sans débat, ni délibération en conseil des ministres, les observations du gouvernement sur les trois propositions de lois de Minaku et Sakata.
Interrogé, Célestin Tunda Ya Kasende renseigne devant le Procureur près de la cour cassation que son travail en tant que Vice Premier Ministre de la Justice et garde des sceaux consiste entre autres, de transmettre les observations du gouvernement sur les propositions des lois car dit-il, qu’il n’existe aucune réglementation qui oblige au ministre de la justice de soumettre avant transmission au parlement les observations du gouvernement en conseil des ministres.
Pour les hauts cadres du FCC, cette interpellation brutale de l’un de leur s’inscrit dans une procédure dictatoriale qui exclut l’espoir d’un Etat des droits en République Démocratique du Congo.
Signalons que le parquet a réquisitionné sur ordonnance 20 éléments de la police judiciaire pour mandat de surveillance en la résidence du ministre de la justice, Célestin Tunda ya Kasende et son procès est fixé ce lundi 29 juin à la cour de cassation en procédure de flagrance.
Narcisse Ntumba.