Dans sa mission régalienne de la recherche de l’information, le journaliste Thierry Kasongo Muyumba rédacteur en chef de Télé 7 a été arrêté aux environs de 13 heures pendant qu’il couvrait les manifestations contre les lois Aubin Minaku-Sakata sur axe robot roulage non loin du palais du peuple.
Ayant appris avec consternation ces actes d’atrocités perpétrés par les éléments de la police, les organisations citoyennes de la presse congolaise déplorent le comportement malsain et incivique des certains policiers qui se livrent pendant les opérations à prendre des biens de la population en outre : des téléphones, argent, et autres biens comme, ce fut le cas de Thierry Kasongo Muyumba qui s’est vu traumatisé et inquiété par les hommes en uniforme, qu’il a bien identifié peu après sa libération.
Aussitôt libéré, le journaliste renseigne qu’il était surpris de constater que certains éléments de la police déployés pour mener les opérations de sécurisation de l’institution parlement n’ont pas été professionnels.
«Comment un journaliste, peut-il être inquiété et jeté dans une jeep pendant qu’il collecte l’information qui concerne un évènement comme celui là ? » S’interroge Thierry Kasongo Muyumba.
Selon la même source, le directeur du Site d’information Legrandcongo s’est dit surpris également de constater que la police a ouvert le feu face à des manifestants pacifiques scandant juste des chansons contre les lois proposées par Minaku-Sakata.
Selon le journaliste, la balle a frôlé sa jambe. Depuis la nuit, la plaie constatée à sa jambe gauche provoque un gomflement, il ne s’est même pas comment marcher, les deux doigts de bras gauche portent des plaies et il suis les soins appropriés dans un centre du quartier.
En effet, pendant que les balles crépitées, il s’est protégé derrière un arbre à côté de la place Mumbunda ya Gecamines. Devant lui, il constate des balles qui produisent du feu dans ses pieds et curieusement, la police envahie le lieu avec trois à quatre jeeps en renfort.
D’emblée, 3 policiers qu’il a bien identifié l’attaquent brutalement et le tirent comme un malfrat : «il se présente, je suis journaliste, l’un des policiers lui répond « TOUFI NAYO BOLOLE QUEL JOURNALISTE AZO FILMER BANZOBA OYO YA UDPS », et sans gêne, chacun se bat comme un loup à la recherche du repas pour récupérer les biens dans ses poches», relate le journaliste, en lançant sans succès un cri de détresse sur une jeep d’un officier, capitaine de surcroit et les policiers pilleurs ont poursuivi leur sale besogne.
Ainsi, les policiers qu’il a bien identifié ont pris 80 dollars dans les poches, argent réservé pour son anniversaire, 5.000 franc congolais pour sa course vers télé 7, un powerbanc original de couleur noire pour alimenter son téléphone, un papier mouchoir, et des papiers pour la récolte des informations.
Après qu’il ait été traîné comme un mouton sous le siège de la jeep de la police qui faisait la chasse aux manifestants de palais du peuple-cohydro-complast-av funa-pont gabi-av de l’enseignement-bayaka-place monument Kasa Vubu-palais du peuple, c’est vers 14 heures 30 qu’il fut relaxer devant le parlement
sur ordre d’un colonel et un membre de la MONUSCO cela sous les applaudissements du Grand public qui a bravé la peur.
Seulement, le journaliste a condamné les actes de barbarie initiés par des éléments de la policie égarés qui ternissent l’image de ce secteur noble.
«Je demande à la police d’être juste. Moi j’ai besoin de retrouver mes biens récupérés avec violences par 3 éléments de la police bien identifiés», supplie le journaliste.
Sollicitant l’implication personnelle du général Sylvano Kasongo, les organisations citoyennes de la presse congolaise exigent le pardon et que le journaliste victime retrouve vite ses biens récupérés dans ses poches pendant qu’il fut arrêté brutalement lors des manifestation.
Narcisse Ntumba.