Réagissant à l’article du site legrandcongo, «Danger au Katanga, plus de 10.000 travailleurs iront en chômage», le gouvernement, au cours de la 36ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 19 juin par vidéo conférence decide le déconfinement progressif des sites miniers.
Le gouvernement a déjà compris le cris des travailleurs victimes des fermetures pour des raisons des multiples taxes. Et, de son côté Félix Antoine TSHISEKEDI ne veut pas entendre de fermeture des sociétés minières car pour lui, il faut protéger les travailleurs et leurs familles.
Peut-on dire, l’enquête menée par notre confrère Thierry Kasongo Muyumba directeur de publication du site LEGRANDCONGO LGC et ancien de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication a aidé le gouvernement congolais à trouver une solution urgente aux revendications des travailleurs œuvrant dans les sociétés minières dans l’ex Katanga.
Ce journaliste spécialiste en questions Politico-parlementaires a révélé que les travailleurs de cette partie du territoire du pays sont menacés d’aller en chômage vu le nombre des taxes payées à la République par les sociétés minières surtout pendant cette période de Covid-19. Une question qui reste preoccupante pour les élus du terroir.
Les entreprises minières se sont décidés de fermer leurs portes pour éviter le désagrément.
En souffrance des salaires, plus de 7 000 mineurs du Haut-Katanga réclament des primes spéciales en raison de leurs conditions d’hébergement exécrables et appellent le gouvernement de posséder le plus vite que possible au deconfinement.
«Ces travailleurs ( plus de 10.000) ont estimé avoir droit à des primes spéciales en raison de leurs conditions d’hébergement exécrables et le manque à gagner résultant de l’absence de salaire. Entre-temps, les sociétés minières sont obligées à payer les taxes comme avant Covid-19, une mission gouvernementale est prévue prochainement dans les deux provinces pour mieux cerner toutes les dimensions de ce problème en vue d’aboutir à un déconfinement qui maintienne l’activité économique», renseigne le compte-rendu de la 36ème réunion du Conseil des ministres. D’autres questions liées aux taxes seront vérifiées sur terrain.
Après débat, le Gouvernement a autorisé l’envoi de la mission interministérielle. Il a été souligné la nécessité d’une approche
prudentielle en rapport avec la COVID-19.
Rappel sur l’article du site Legrandcongo :
Danger au Katanga : la fermeture imminente des sociétés minières annoncée. « Bientôt plus de 10.000 travailleurs en chômage ».
« Le gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba sacrifie les travailleurs congolais »
Les sociétés minières œuvrant dans le Grand Katanga sont dans l’obligation de fermer les portes d’ici la fin de ce mois. Selon les mineurs et autres travailleurs congolais de certaines entreprises et sociétés minières, les dirigeants des entreprises minières déplorent la multitude des taxes pendant cette période dite de confinement dans le cadre de l’état d’urgence décrété par le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui, dans l’un de ses massages avait demande l’atténuation des taxes et pressions sur les sociétés..
Avant le Covid-19, les produits minièrs se vendaient à 8 milles dollars américains par tonne et aujourd’hui avec l’avènement de cette pandémie, la tonne se vend à 5 milles dollars.
« Les sociétés minières lors des transactions font une perte de 3.000 à 3.500 dollars américains par tonne. Quel est la part du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba ? N’est-ce pas, ce gouvernement accepte à déverser plus de 10.000 travailleurs dans le chômage. C’est très grave lance un directeur d’exploitation qui demande au président de la République de traiter ce cas en toute urgence ».
Avec cette situation de fait, les homme minières ont perdues plus de 40 % de marge.
« Voilà qui justifie le déséquilibre social. Pour faire face, certaines sociétés décident dès la fin de ce mois de fermer bagages ».
Un ingénieur rencontré par nos reporter dans un carré minier craint le pire. Il se demande comment les travailleurs vont survivre pendant le chômage. il exhorte le président de la République atravers le ministre de mines à sauver les meubles.
Comment expliquer la multitude des taxes pour les miniers, pendant que la Regideso, la SNEL et mêmes les bailleurs ont été sommés de ne plus déranger le citoyen.
Comme vous le savez, les sociétés sont obligés de payer plusieurs taxes notamment, la taxe import-export, la redevance, les péages mais aussi la taxe sur la transformation des produits miniers…
Les travailleurs sur différents sites minièrs invitent le ministre du secteur à trouver une solution négociée.
Nous déploront ce matracage qui fragilise les familles et qui renvoie bientôt plus de 10000 travailleurs en chômage.. Il faut que le gouvernement protége le personnel qui vit grâce aux opérateurs minièrs.
Ils alertent également la ministre du Travail, de l’emploi et de la Prévoyance Sociale, Néné Ilunga Nkulu.
Narcisse Ntumba.