Apres la condamnation avec une peine maximale de 20 ans des travaux forcés de leur leader, Vital Kamerhe, les membres de l’inter-fédération de l’UNC/Equateur ont exprimé leur déception en estimant que le verdict du Tribunal de Grande Instance de la Gombe, se soit basée simplement sur les rumeurs et sans preuves matérielles du détournement inplicant leur president National.
«Nous avons tous suivi, cela avec un intérêt soutenu nulle part le ministère public a démontré la traçabilité des fonds versés sur le compte de Vital kamerhe. Le ministre public se contenter justement des rumeurs, des suppositions, en l’emporte-pièces « ce n’est pas une justice »» a fait savoir un membre de l’UNC.
Selon ce dernier, bien qu’il ne soit pas juriste, dans une affaire pénale, il faut présenter les preuves de culpabilité, car dit-il, nulle part l’organe de la loi a présenté les éléments matériels de culpabilité.
«Alors peut-on parler d’une justice équitable?», s’interroge t-il avant de décrire la bonne justice pour un État qui se dit, des droits.
«sans peur d’être contredit, je dirais que le chef de l’État s’est inscrit à l’école de la fourmi c’est-à-dire, il se déploie pour remettre sur les rails, la justice congolaise mais nous voulons une “justice juste” et non une justice en dent-de-cie»,
Insistant sur la nature politisée du procès de leur president National, les membres de l’UNC /Équateur estiment qu’en RDC la politique a une certaine suprématie sur la justice.
Narcisse Ntumba.