Ce samedi 20 juin 2020, le tribunal a rendu son jugement final dans l’affaire de détournement de fonds alloués au programme de 100 jours du chef de l’État qui opposait vital Kamerhe et consorts contre la République. Le tribunal sous entend que monsieur Jammal ne pouvait pas arriver à ce fin sans la complicité de Vital Kamerhe.
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Selon maître Kabengala, Avocat de la défense de Vital Kamerhe, estime qu’ils vont faire apppel contre le jugement qui les semble avoir été mal rendu.
«Nous savons que notre client a été condamné sur base des éléments non discutés à l’audience, et le juge évoque les faits qui ont été bronzé notamment la circulaire du premier président de la cour suprême, alors qu’après cette circulaire évoquée par le juge, il y avait eu encore une autre circulaire, au-delà de celà, il y a le règlement intérieur de la cour constitutionnelle, qui donne aux juges les prérogatives et l’article 162 de la constitution qui l’oblige à surseoir malgré cela, il passe outre», a-t-il éclairé.
Pour maître Kabengela, ce verdict a subi une mauvaise motivation, il y a eu des personnes qui n’ont pas été appelé à l’instant, de ce qui a été jugé notemment l’épouse de vital kamhere et ses enfants, on atteint leurs biens, alors le tribunal aurait dû réouvrir le débat pour inviter ses personnes, en fin de les juger et voir dans quelle mesure leurs biens pouvaient être saisis ou confisqués.
Concernant le blanchissement des capitaux et le détournement qu’évoque le tribunal en se référant d’une jurisprudence, l’avocat de la défense du directeur de cabinet du chef de l’État continue de croire à l’innocence de leur client.
«Vital Kamerhe n’est le ministre du budget et des finances non plus le gouverneur de la banque. Nulle part, on a trouvé les signatures de Vital Kamerhe dans la chaîne des dépenses, à ce point il y a eu une mauvaise motivation du tribunal et nous pousse à faire l’appel», a-t’il conclu.
Rappelons que Vital Kamerhe a été reconnu coupable dans plusieurs faits évoqués par le juge président, et sa peine allait à plus de 37 ans d’emprisonnement. Vu que les autres infractions commises par les prévenus Samih Jammal et Vital Kamerhe sont en concours matériel et le tribunal cumule les peines et prononce à leur encontre la peine de 20 ans de travaux forcés chacun ainsi que les peines accessoires.
Narcisse Ntumba.