Un vent inhabituel se fait sentir à la chambre foraine du centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa. Contrairement à tous les procès depuis la médiatisation, déjà plus de deux heures du temps que les décors sont plantés, les avocats de toutes les parties installés mais une absence longuement remarquée des juges et du ministère public. Les images le témoignent.
Ça crains ! L’opinion nationale qu’internationale se posent déjà tant de questions sur la déclaration du jury et sur ce que sera, le résultat de la délibération du tribunal de grande instance de la Gombe sur cette affaire qui n’a aucun secret de polichinelle.
Tout est blanc sur noir !
Déjà 24 heures avant la mise en place du verdict, une guerre juridique aurait batu son record entre la cour constitutionnelle et le tribunal de grande instance de la Gombe sur le refus de ce dernier de la faire la transmission du dossier et de toute forme de surséance du verdict.
Selon une source requit à l’anonymat, un débat houleux serait en ce moment entre les juges du tribunal des grandes instances de la Gombe et la cour constitutionnelle sur la procédure de sursoir le verdict.
les juges seraient sous une pression politique d’une part et d’autres parts celle de la population qui ne jure que sur la vraie version des faits de ce procès.
Selons nos analyses, l’interférence de la politique sur cette action judiciaire risquerait de détruire l’espoir d’un Etat des droits digne de son nom en République Démocratique du Congo.
À ce sujet, l’avenir nous en dira plus.
Narcisse Ntumba.