Conformément à l’article 28 de la loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante (CENI), les groupes parlementaires de l’opposition ont dans une déclaration faite ce mardi 17 juin au siège du parlement exigé un audit annuel sur la gestion de la CENI.
Composé de plusieurs regroupements politique entre autre, MS-G7, AMK & ALLIÉS et MLC-A.D.N, les députés de l’opposition n’ont pas tardé de montrer leurs indignations sur la situation que prévaut la CENI l’une des institutions de l’appui à la démocratie en République démocratique du Congo.
Pour les élus du peuple, un audit sur le rapport annuel de la CENI serait plutôt mieux car disent-ils «la CENI présente un rapport annuel à l’Assemblée nationale à la session de Mars et à la fin de chaque processus électoral ou référendaire», conformément à l’article 28 de la loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI telle que modifiée à ce jour par la loi organique n° 13/012 du 19 avril 2013.
Par ailleurs, les élus nationaux trouvent constatent une ambiguïté du rapport annuel de l’exercice 2019 et sur le processus électoral 2018 qui a été déposé et distribué aux honorables députés nationaux dépuis l’année dernière. Ce pendant, il n’a pas encore été programmé ni examiné pour des raisons restées inconnues.
Remarquant un désaccord persistant sur la désignation des nouveaux animateurs de la CENI, les groupes parlementaires de l’opposition demande avec insistance aux confessions religieuses de garder l’Eglise au milieu du village et de ne pas tomber dans le piège de l’immoralité, du tribalisme, de la partialité et de l’infeodation aux intérês de mouvances politiques qui se sont approprié la RDC et capiralisé son peuple depuis des décennies.
«La désignation des membres de la CENI et son président engage l’avenir de tous les congolais, elle doit se faire par consensus et en toute transparence , dans un processus incluant toute la couche de la société civile dans sa diversité et requérant l’avis des composantes politiques», ont-ils poursuivi.
Dans la même rubrique, les députés nationaux rappellent les irrégularités, les fraudes et les violences électorales qui ont émaillé les processus électoraux passés ainsi que les scandales financiers à la BGFI dénoncés à charge des gestionnaires de la CENI au cours du dernier processus électoral, et non encore élucidés jusqu’à ce jour.
Il sied de souligner que, ces parlementaires ont révélé qu’ils sont engagés à lutter de toutes leurs forces pour l’organisation des meilleures élections en 2023 et demandent au peuple congolais dont ils sont l’émanation de se joindre à cette lutte par toutes les voies légales. Fin de citation.
Rappelons que c’est depuis fin de la semaine dernière que Ronsard MALONDA a été élu par les confessions religieuses en remplacement de Corneille Nangaa.
Augustin Darama