Après avoir tourné en ridicule l’ordonnance du conseil d’État, la présidente de l’Assemblée Nationale Jeannine Mabunda vient en fin de réfuter ses armes devant la décision de la première juridiction administrative de la République.
Saisit par le conseil d’État, le procureur général réquisitionne la police pour empêcher la tenue de la plénière pour l’élection d’un nouveau premier vice-président de l’assemblée nationale en remplacement de Jean Marc Kabund prévue ce vendredi 12 juin.
La Force de l’ordre a encerclé toutes les issues du palais du peuple interdisant aux députés nationaux d’y accéder. A cet ordre, difficile de pénétrer l’hémicycle moins encore la cour. Déterminés de remplacer Jean Marc Kabund, les élus nationaux ont parvenu y accéder en clandestinité par une porte latérale.
Une dure épreuve pour Jeannine Mabunda depuis l’installation et instauration d’un État des droits, «dos contre-mur», la présidente de la chambre basse du parlement demande un «cessez-le-feu» et recule face à la décision du conseil d’État.
«Ne donnons pas l’occasion de vivre un bras de fer entre l’Assemblée nationale et le pouvoir judiciaire», a-t-elle conscientisé ses poulains en signifiant en suite, qu’il faut laisser à la justice de faire son travail.
Le conseil d’État l’emporte, la date du scrutin pour remplacer Jean Marc Kabund sera connue très prochainement selon la présidente de l’Assemblée Nationale.
L’avenir nous en dira certainement plus à ce sujet.
Narcisse Ntumba.