Destitués par une motion de défiance depuis le 4 décembre 2019, dans une plénière convoquée à l’Assemblée provinciale du Kongo-Central, le gouverneur Atou Matubuana et son adjoint Justin Luemba tous deux étaient cités dans une affaire de scandale sexuel. Une pratique qui a sali les valeurs Nekongo avait déclanché une réaction inhabituelle dans le fonctionnement de la province.
Le secrétariat du gouvernorat de la province du Kongo-Central a réceptionné l’acte de notification de l’arrêt de la Cour constitutionnelle validant le vote de la motion de défiance contre le gouverneur Atou Matubuana et son adjoint lors de la séance plénière du 04 décembre 2019 tenue à l’hôtel Bilolo à Matadi.
Des réactions jaillissent comme de gouttes d’eau de part et d’autres sur cet arrêt incontournable de la cour constitutionnelle rendu depuis le 29 mai 2020 et désolidarisent le peuple Nekongo.
Selon les pro-gouverneurs, il n’est pas question que Atou Matubuana remette le baton de commande.
«Le vote de la motion du 4 décembre 2019 a été nul du fait que qu’il a été ponctué d’irrégularités», estime Le ministre provincial de l’intérieur du Kongo centrale Nestor Mandiangu.
Au regard de cet arrêt, le député provincial André Masumbu Baya persuadé que d’ici à mardi 9 juin 20, le Gouverneur Atou Matubuana doit présenter sa démission auprès du chef d’état Félix-Atoine Tshisekedi Tshilombo.
La société civile ne sachant à quel sein se vouer estime que seul moyen d’éviter la crise au sein de la province c’est de créer un cadre d’entente entre le gouverneur Atou et le président de l’Assemblée provinciale du Kongo central.
«Nous appelons le Gouverneur et le président de l’assemblée provinciale à trouver un terrain d’entente, faute de quoi, la société civile compte initiée une pétition», averti le président du cadre de concertation de la société civile du Kongo-Central, Jules Benga.
A ce sujet, l’avenir nous en dira certainement plus.
Narcisse Ntumba.