C’est le vendredi 05 juin 2020 que le ministre des transports et voies de communication Didier Mazenga a eu à répondre aux préoccupations des sénateurs soulevées le 26 mai dernier au cours de la séance plénière qui était consacrée sur question orale avec débat initié par l’élu de la province du Sud Ubangi sur l’évolution de la construction de la nouvelle aérogare moderne de l’aéroport international de N’djili.
Prenant la parole, l’interpellateur de la dite question orale avec débat, devant ses collègues et les membres du gouvernement a délié sa langue tout en préconisant qu’une commission d’enquête parlementaire soit tôt possible mise en place par la chambre haute afin de vérifier si réellement les travaux avancent comme c’était prévu dans le contrat mais aussi de savoir si les travaux sont à la hauteur de montant de 20 millions de dollars américains que la RDC avait versé à cette entreprise chinoise a-t-il fait savoir.
Pour l’autorité morale de l’Alliance des travaillistes congolais pour le développement (ATD), Il est connue de tous les congolais que le gouvernement chinois n’a pas encore financé ces travaux qui ne concernaient pas seulement la nouvelle aérogare moderne de l’aéroport international de N’djili mais aussi, l’aéroport de Lwano du fait que les deux chambres du parlement n’ont pas encore ratifiée cet accord de prêt.
Ce qui est absurde dans ce commun accord, est que les chinois ont aperçu l’argent auprès du gouvernement congolais mais jusqu’à présent on ne sait où en sommes-nous a-t-il ajouté.
« Je dis que la réponse du ministre de transport et voies de communication est hors sujet, ce que je préconise est que les parlementaires aillent vérifier le contenu de ce deux contrats qui ont été signés entre la Chine et la RDC, afin d’éclairer le peuple congolais sur cette matière en commençant par le premier accord conclu en 2013 et modifié en 2018« , a renchéri l’ex vice-premier ministre ministre de transport et voies de communication.
Soucieux de la transparence de gestion de son pays, José Makila Sumanda a tout de même ému le vœu d’avoir la dite commission parlementaire d’aller jusqu’à l’ambassade de la Chine pour s’imprégner de cette situation. ces travaux qui ont été lancés officiellement par le président de la République honoraire Joseph Kabila d’où, j’ai été moi-même le vice-premier ministre, ministre de transport et voies de Communication déjà deux ans passés sans qu’aucune commission de suivi soit mise en place par l’état congolais a-t-il peaufiné.
Augustin Darama.