Dans l’objectif de relancer les entreprises du portefeuille impactées par la Covid-19, le ministre de tutelle, Clément Kuete Nymi Bemuna a échangé avec les sénateurs membres de la commission Ecofin ce lundi 1juin 2020 au palais du peuple sur des mesures appropriées afin de juguler la situation et remettre ces entreprises dans un régime du fonctionnement normal.
D’entrée de jeu, le patron du portefeuille a circonscrit la situation à trois volets selon la catégorie des entreprises.
Il s’agit premièrement des entreprises comme la REGIDESO et la SNEL dont la quasi totalité de leur production sont tombées dans les mesures de gratuité de l’ état d’urgence.
En second lieu, celle dont les activités ont été réduit aux services minimum le cas de la SCPT et d’autres.
En fin les entreprises comme la RVA et Congo Air Ways qui figurent dans la catégorie dont la quasi totalité des activités étaient suspendues.
Par conséquent, le gouvernement doit apporter son appui afin de résoudre l’épineuse question de la prise en charge des agents de ces entreprises.
Dans la pratique, monsieur Clément Kuete a affirmé devant la presse qu’au niveau de son ministère, certains nombres de mesures ont été prises notamment, chaque ministre doit disposer d’un plan d’ajustement budgétaire pour permettre à ces entreprises de contribuer au budget de l’État.
À cet effet, la réduction de leurs assignations devient imminente. D’autres part, il faut mettre en place des mesures d’accompagnement en vue de permettre aux entreprises touchées, d’atteindre réellement ces assignations.
S’agissant du décollage d’entreprises impactées par la Covid-19, le ministre du portefeuille est revenu sur le plan de réforme dans le but d’instaurer l’équilibre sur le plan financier pour que ces entreprises parviennent à maîtriser leurs charges aussi de normaliser les besoins de fonds de roulement.
« c’est pourquoi, il faut d’abord normaliser tous les indicateurs avant de parler d’une relance ou d’un démarrage. Et pour être pragmatique, il y a des missions qui sont en cours, de travailler sur cette question» a fait valoir le ministre du portefeuille.
Cependant, du fait que la contribution au budget de l’État constitut un autre indicateur, il sied de partir avec une approche de discussion de l’entreprise par entreprise afin que le collectif budgétaire bénéficie des assignations réalisables.
NBM.