Ce lundi 25 Mai 20020 à la chambre foraine de la prison centrale de Makala, le tribunal de grande instance de la Gombe a entamé l’instruction de la prévention de détournement des fonds alloués au programme de 100 premiers jours du chef de l’État.
Les juges, le ministère public et la partie civile ont d’une manière effective posé des questions aux prévenus sur notamment la validité des marchés conclus dans le cadre d’achat et de la livraison des maisons préfabriquées.
« De quelle manière avait-il procédé pour retenir la société Samibo pour le marché des maisons ? Comment peut-il déterminer ses tâches de supervision dans le programme de 100 jours ? Qui présidait les réunions de supervision dudit programme ? « .
Pendant sa réaction, Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du chef de l’État réplique au juge qu’il ne sait pas pourquoi il se retrouve à la barre.
« Ce n’est pas moi qui ai choisi Samibo. C’était plutôt l’ancien ministre du Développement rural, Bitakwira. On a eu au moins 10 réunions du comité de supervision à la présidence de la République et c’est le dircab qui présidait toutes ces réunions au nom du président de la République », a répliqué le directeur de cabinet du chef de l’État Kamerhe.
Pour ce qui est du sujet libanais Jammal Samih, il a demandé aux juges d’effectuer une descente au camp Tshatshi, a fin que le tribunal constate ce que est déjà réalisé.
« On m’accuse d’avoir volé 57.000.700$ reçus par voie bancaire. Je n’ai rien volé », a dit Jammal en affirmant avoir reçu la somme en brandissant d’autres documents et factures qui n’ont rien à avoir avec les contrats légalement conclus.
D’un commun accord, le tribunal de grande instance de la Gombe renvoie l’affaire au 3 Juin 2020 avec promesse de comparution des témoins des différentes parties.
Narcisse Ntumba.