L’ancien premier ministre Matata Ponyo Mapon propose au gouvernement de pouvoir penser à la réduction de train de vie de ces citoyens. « Si tu donnais trois repas à tes enfants avec 100$, avec 50$ tu ne seras pas à mesure sinon, tu seras un irresponsable ». a-t-il illustré.
Depuis quelques temps le pays sombre économiquement car toutes les armes financières sont focalisées sur l’ennemi universel « COVID-19 » oubliant ainsi des secteurs clés pouvons faire fonctionner le pays après cette période de crise poste-sanitaire que traverse tous les pays du monde et le Congo de Félix-Antoine Tshisekedi n’est certainement pas épargné.
Puisse qu’un dit-on, « vaut mieux prévenir que de rire », au cours de la plénière de ce jeudi 19 mai 2020 d’où le premier ministre Ilunga Ilunkamba sylvestre était invité et quelques membres de son gouvernement, le premier ministre honoraire Matata Ponyo Mapon, actuellement sénateur délie sa langue en sonnant la trompette face à la crise économique actuelle que traverse le pays. Selon l’ancien premier ministre, la réduction de train de vie est une option très indispensable pour ne pas que le pays sombre après l’éradication du Coronavirus
»[…] Les Indices vont disparaitre mais les conséquences économiques vont demeurer jusqu’en 2021 si pas plus » a-t-il averti le gouvernement avant d’insinuer que ce dernier est plus focalisé qu’au-delà des aspects sanitaire en omettant les quelques aspects économiques.
« C’est au-delà des aspects de santé sur lesquels on se focalise, il faut que l’on se focalise aussi sur les aspects économiques et sociaux ». Insiste le premier ministre honoraire.
Pour le représentant de la province du Maniema, la situation économique du pays serait catastrophique après 2020. Le sénateur Matata Ponyo estime que l’importance de son intervention à la plénière était plus focalisée sur le sort de ceux qui ne produisent plus, à l’occurrence des entreprises, les mamans maraîchères et autres secteurs… Au cas où ils auront un malade, comment vont-ils le soigner ? S’interroge le sénateur.
« C’est pour ce la, il faut absolument qu’il y ait un tax force économique, puisque, ceux qui ont la maîtrise des questions économiques, puisse aussi donner leurs avis au gouvernement afin que lorsque le Virus aura disparu que les conséquences économiques et sociales ne tuent pas plus que le virus lui-même déjà disparu » a-t-il précisé avant de se référer aux pays les plus puissances économiquement victimes de cette pandémie.
Face aux questions des professionnels de médias, le sénateur enrichie son argumentaire en démontrant la chute libre de l’économie congolaise. Le promoteur de l’université moderne de Maniema, étant témoin oculaire de l’économie de la RD Congo, affiche statistiquement que les recettes du quatre premiers mois de l’année 2020 sont inférieures aux celles de quatre premiers mois de 2019. D’où la nécessité serait de revoir temps soit peu le train de vie.
« Moi-même, j’étais le premier ministre, en 2015, j’ai réduis le train de vie jusqu’à 30% » a-t-il conclu avant de d’autoriser à la presse d’aller fouiner ses traces.
Narcisse Ntumba.
Il était averti par son parti politique
Avec cette formule actuelle du gouvernement, ça reste à vérifier…
Mais la proposition de l’honorable sénateur tient parce que l’économie du monde est quasiment par terre…