Une quantité suffisante d’ancres coule depuis l’arrestation provisoire du président d’éveil Patriotique et évêque de la communauté ACK pour une affaire de viol, rétention illicite des documents parcellaire et menace de mort.
« Le dossier est encore à la Phase prejuriditionelle, avant de mettre quelqu’un sous MAP, il doit y avoir des indices de culpabilité ou encore si sa fuite est à craindre. Pour le cas d’évêque Mukuna cette procédure est artificieuse » déclare Me Robert Ditekemena Mpinda.
Selon le conseiller juridique, placé quelqu’un comme évêque Mukuna sous mandat d’arrêt provisoire (MAP) à cause des images qui circulent dans les réseaux sociaux qui sont loin d’une preuve accablante c’est une violation de procédure.
« En droit les preuves ne se présument, on doit les prouver, Lorsque vous accusez quelqu’un, il faut amener les preuves. La charge de la preuve incombe à celui qui allègue le fait ». A fait savoir Me Robert Ditekemena Mpinda en poursuivant que, le magistrat devrait avoir suffisamment des preuves avant de prendre une telle décision.
Dans le même sens, le conseiller juridique affirme que c’est dans les prérogatives du prévenu de requiser un juge un cas d’un indice suspect.
« La loi lui donne le pouvoir de requiser un juge si ce dernier est tendancieux. Aujourd’hui c’est la politique qui prime sur le droit, les affirmations selon lesquelles le magistrat serait d’une couleur politique opposée du prévenu sont irrefitables » a-t-il souligné avant de demander aux magistrats de dire que le droit parce qu’ils sont payés par l’argent des contribuables, ça serait un signal fort d’un véritable État de droit que prone le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi.
Il sied de rappeler que, Evêque Pascal Mukuna est sous mandat d’arrêt provisoire depuis lundi 11 Mai dernier après son audition au parquet général près la cour de cassation.
Narcisse Ntumba.
