Dans l’affaire qui oppose Pascal Mukuna et Mimie Tshibola, les éléments sont rendus plus vite qu’à l’ordinaire. Lors de son passage au palais de la justice, pendant son audition du Jeudi 14 Mai, le président de Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) Olenga Nkoy affirme avoir en sa possession une vidéo de 48 minutes dont les inserts de la séquence circulent dans les réseaux sociaux, impliquant le Président d’éveil patriotique Évêque Pascal Mukuna. Une preuve dont la réalité est évidente qui pourrait, si elle existe, crucifier le président du FC renaissance du congo et apportera un peu plus de lumière au Parquet général près la Cour de Cassation.
Dans sa déposition au parquet général près la cour de cassation, la partie civile, Mme Mimie Tshibola a affirmé d’avoir enregistrer pendant plus de 48 minutes évêque Pascal Mukuna pendant son ébat sexuel pour qu’elle s’en serve comme monnaie d’échange aux documents parcellaire que détenait le prévenu. Une démarche n’ayant pas abouti à des résultats escomptés, elle fait ensuite appel à quelques autorités du pays dont le président du CNSA Olenga Nkoy, Pasteur espérance Mbakadi de l’église Mangembo et tant d’autres. Ces derniers disposent des atouts nécessaires pourront faciliter la prochaine confrontation entre les différentes parties au centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK).
Pour sa part, le président du FONUS, présenté comme renseignant sur ce dossier de viol, menaces de mort et rétention illicite des documents parcellaires, le Président du CNSA aurait promi au Procureur Général des pièces à conviction pour se faire une idée sur le dossier.
Hormis la prétendue vidéo de 48 minutes que la veuve Mimie Tshibala lui aurait remise, Joseph Olenga Nkoy détiendrait encore, une décharge dûment signée par l’Évêque Pascal Mukuna lors de la médiation et d’autres pièces à conviction.
L’affaire en fixation envoyée le 25 Mai prochain est jusque là incertaine après l’évêque que Pascal Mukuna puisse demander au ministère public de bien vouloir requerir la fixation de son procès auprès du tribunal de grande instance de la Gombe ou de Kalamu. Question de magistrat, il a refusé toutes confrontations et décidé de s’exprimer dans une audience publique.
Narcisse Ntumba.
