« J’ai rencontré beaucoup de gens dans ma vie. Comment voulez-vous que je me rappelle des milliers de personnes que nous avons rencontré pendant la campagne électorale? » S’interroge le directeur de cabinet du chef de l’État, devant les officiers du ministère public.
Après l’identification des prévenus par le juge instructeur du dossier, une série des questions réponses a agrémenté le procès de l’accusé Vital Kamerhe et consorts sur le dossier de programme des 100 premier jours du Chef Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Un procès tant attendu par la population congolaise en général, en particulier, les militants de l’Union pour la nation congolaise (UNC) qui ne juraient que sur l’équité de la justice d’un vrai État des droits.
Pendant le procès, le juge revient sur la question de connaître exactement le lien qui lie, le directeur de cabinet du chef de l’État et le Libanais Samih Jammal.
»Une autre question, est-ce que vous connaissez monsieur Samih Jammal qui est à votre droite? » A-t-il interrogé le prévenu Kamerhe Vital.
« je vais le connaître en quel titre? » Rétrocède le directeur de cabinet avant d’éclairer sa question ».
« Tous les opérateurs économiques, tous les prestataires sont passés à la commission, ils se sont fait validés là-bas »
Comme cela ne suffisait, le juge instructeur poursuit sans vergogne avec sa série des questions.
« Le prévenu Muhima qui est à tes côtés, vous le connaissez? »
Vous savez que Muhima, je le connais de nom, c’est aujourd’hui que j’ai découvert le visage. Affirme sans complaisance Vital Kamerhe.
Dans sa réponse tintée d’orgueil, Vital Kamerhe fait savoir au tribunal que son administration n’était pas celle de recevoir les agents dans les bureaux mais plutôt, les annotations sur les documents. C’est la raison pour laquelle, le deux mensieurs ne se sont jamais rencontrés physiquement que le jour du procès de ce lundi 11 Mai 2020.
« Les documents de dédouanement, j’ai écris au comptable à transferer vite chez monsieur Muhima chargé de la logistique pour accélérer les démarches. » Renchérit Vital Kamerhe avant de signaler l’assistance que ce document existe bien qu’il n’ait pas besoin de le revoir car chacun a ses tâches.
Embarrassante, les questions de juge, le directeur de cabinet lâche le morceau devant le tribunal qu’il n’était pas le seul superviseur dans la gestion du programme susdit.
Signalons par ailleurs, plus de neuf superviseurs ont mis la main dans la pâte entre autres le gouverneur de la banque centrale du Congo, le directeur de cabinet adjoint du chef de l’État, l’ancien ministre des finances, et l’ambassadeur spécial du chef de l’État, … A dénoncé le prévenu Kamerhe Vital.
Les réponses de Vital Kamerhe Ouvre encore une fois de plus le suspense sur la gestion du programme de 100 jours, trop d’hésitation et confusion sur la gestion des tâches qui créent des suspicions en laissant un goût amère pour la poursuite du dossier fixée le 25 Mai prochain.
Rédaction.