Grève des agents de l’Assemblée nationale : le député Emmanuel Bakabi dénonce une manœuvre politique visant à fragiliser le Chef de l’État
La séance plénière prévue ce jeudi 2 octobre 2025, à l’Assemblée nationale, consacrée à l’examen du calendrier de la session ordinaire de septembre et au vote sur la prorogation de l’état de siège, n’a pas commencé à l’heure prévue à cause d’un mouvement de grève des agents administratifs de la Chambre basse du Parlement. Ces derniers exigent notamment le paiement de frais scolaires et dénoncent les pratiques salariales héritées de l’ancienne administration dirigée par Vital Kamerhe.
Face à cette situation, le député national Emmanuel Bakabi, élu de Wamba dans la province du Haut-Uélé, a appelé à la retenue et à la recherche de solutions concertées. Insistant sur la préservation de l’intérêt général, l’élu du peuple insiste sur le respect de l’institution Présideent de la République.
« Il ne faut pas déstabiliser le Président de la République. Nous devons soutenir le Chef de l’État pour qu’il réussisse son mandat. La grève est un droit légitime, et tout fonctionnaire mérite son salaire », a-t-il déclaré, soulignant toutefois que ce mouvement pourrait être instrumentalisé à des fins politiques.
Le parlementaire a rappelé que le président intérimaire de l’Assemblée nationale, le professeur Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, n’a pas encore eu le temps de traiter l’ensemble des dossiers sensibles laissés par la précédente équipe.
Selon l’élu de wamba, la priorité de la session en cours demeure l’examen et le vote du budget 2026, un texte crucial pour la stabilité économique, politique et sociale du pays.
« Les législateurs intégreront les revendications des agents lors des débats budgétaires », a assuré M. Bakabi, tout en appelant ses collègues à privilégier l’intérêt de la nation.
Narccisse Ntumba