Politique : déconsidéré, victime de l’égoïsme de Vital Kamerhe, Daniel Muana Nteba quitte UNC

Politique : déconsidéré, victime de l’égoïsme de Vital Kamerhe, Daniel Muana Nteba quitte UNC

Dans une conférence tenue ce vendredi 3 octobre 2025, au Centre Interdiocésain, Daniel Mwana Nteba a annoncé, devant la presse, les membres de son parti et divers invités, son départ de l’UNC et de ses alliés.

« Après dix ans aux côtés de Vital Kamerhe, j’ai enfin compris qui il est vraiment. Après une décennie de loyauté, de fidélité et surtout de combat pour défendre Vital Kamerhe et l’UNC, j’ai été témoin de la méchanceté, du manque de considération et de l’égoïsme de l’homme », a déclaré le premier secrétaire national du Parti Socialiste.

« En tant que premier secrétaire national, équivalent du président national dans d’autres partis, ma mission est de conquérir le pouvoir et de l’exercer. J’ai accompagné Vital Kamerhe depuis son opposition à Joseph Kabila, en passant par la création du Rassemblement de l’opposition et le Cap pour le Changement (CACH). Vital Kamerhe a été directeur de cabinet du chef de l’État, mais toutes mes tentatives pour le rencontrer ont été vaines. Même en tant que président de l’Assemblée nationale, il est devenu inaccessible », a-t-il poursuivi.

Daniel Mwana Nteba a souligné : « Je n’étais qu’un allié de second rang au sein de l’UNC. Le seul poste qui m’a été proposé était celui d’administrateur à la SCPT, anciennement Onatra, pendant deux ans. Depuis, je suis au chômage. Il était temps pour moi de quitter l’UNC et de me concentrer sur mon propre parti, le Parti Socialiste, qui doit s’affirmer comme un acteur politique et soutenir le chef de l’État, Félix Tshisekedi, à qui je réitère ma loyauté et fidélité. Vital Kamerhe était un ami, mais Félix Tshisekedi est un frère. Aujourd’hui, je suis au service d’un frère qui est le chef de l’État », a martelé Daniel Mwana Nteba, annonçant par la même occasion la signature imminente de la charte de l’Union sacrée.

« Mon acte d’aujourd’hui est le fruit d’un bon sens et d’un réalisme politique. Mon départ de l’UNC et de ses alliés est une libération. Je suis désormais à l’abri des ambiguïtés et je me prépare à faire face à toute attaque des lieutenants de l’UNC. Je n’hésiterai pas à répliquer avec toute ma force », a-t-il conclu.

Rédaction

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