Enquête-RDC : À la tête d’un réseau maffieux caractérisé de corruption et détournement des fonds publics, Jules Alingete traduit en justice

Enquête-RDC : À la tête d’un réseau maffieux caractérisé de corruption et détournement des fonds publics, Jules Alingete traduit en justice

C’est la fin d’un mythe ! Alors que l’espoir de tous les congolais était placé en lui dans la lutte contre la corruption et détournement de deniers publics, les voiles tombent. L’inspecteur Chef de service, Jules Alingete, vient de décevoir non seulement les congolais qui ont cru en lui mais aussi, le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, qui avait placé toute sa confiance en lui dans ce combat contre les prédateurs des ressources de l’État.

Le procureur général près la Cour de d’Appel de Kinshasa/Gombe ne devrait plus tarder pour ouvrir une enquête contre Jules Alingete, Inspecteur général des Finances. C’est en tout cas le souhait de ceux qui se présentent comme des « citoyens congolais » qui ont adressé, ce lundi 29 avril 2024 à cette autorité judiciaire, une correspondance dans laquelle ils ont mentionné d’assourdissantes accusations de corruption et détournement des fonds publics qui clouent le Chef de service de l’IGF.

Dans un mémorandum déposé et lu devant le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, les nommés Jes Kandolo, Kembi Ngalu, Bundu Mongoli et Ben Mubene qui ont d’abord tenu à rappeler le procureur général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe la plainte déposée contre Jules Alingete dans son office le 17 avril dernier, dénonce une sorte de « réseau maffieux » que le « gendarme financier » aurait mis en place pour s’en mettre plein les poches.

« En effet, Monsieur Jules Alingete aurait mis en place, depuis plusieurs années, un réseau mafieux avec la complicité de son cabinet d’audit (DACO) et des services de régies financières (DGDA, DGI et DGRAD) pour minimiser les droits, impôts et taxes à payer au Trésor Public par des groupes d’entreprises basées en RDC, moyennant le paiement de sommes importantes à son profit », dénonce ce groupe de “citoyens congolais”.

Dans le même mémo, Jes Kandolo, Kembi Ngalu, Bundu Mongoli et Ben Mubene ont rapporté que « des documents (décharges rédigées à la main et signées par Monsieur Jules Alingete ainsi que les échanges de mails entre les parties prenantes) confirment l’existence de ce réseau mafieux dont l’homme-orchestre n’est autre que Monsieur Jules ALINGETE qui se proclame, auprès de qui veut l’entendre, comme étant le gardien de la bonne gouvernance ».

Dans la même lancée, ce groupe de citoyens congolais a, après ses investigations, confirmé que Jules Alingete est vraisemblablement le géniteur du cabinet mis en cause.

« De plus, à la lecture des différents documents administratifs du cabinet d’audit DACO, on constate que Monsieur Jules Alingete a été à l’origine de la création dudit cabinet, en tant qu’actionnaire principal, et continue à ce jour à maintenir une mainmise sur ce cabinet qui est actuellement géré par son épouse, Madame Mukawa Ninga Nanou », disent le quatuor.

Et d’ajouter : « Il y a lieu de noter que cette entente secrète entre Monsieur Jules Alingete, Inspecteur Général des Finances, son cabinet d’audit DACO, conseiller fiscal de plusieurs entreprises de la place et les assujetties relève ni plus ni moins d’une corruption au détriment des intérêts de l’État congolais et de son peuple. Pour étayer ces faits, vous constaterez que Monsieur Jules ALINGETE, à travers le cabinet DACO, dont il est le vrai patron, confectionne les états financiers des entreprises clientes de son cabinet et élabore les réponses aux notes d’observations des missions de contrôle menées par l’administration publique dont l’IGF ».

Cependant, ces congolais « épris du patriotisme » ont demandé l’ouverture d’une enquête contre le patron de l’IGF dans un bref délai, « à défaut d’être considéré comme complice de ces délinquants ». Ils ont, dans le même temps, demandé à Jules Alingete se mettre en congé de ses fonctions au sein de l’Inspection Générale des Finances en attendant l’aboutissement du dossier en justice.

Rédaction

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