Les étudiants des sciences sociales, administratives et politiques de l’UNIKIN, ont échangé avec le chercheur et lobbyiste congolais Patrick Onoya ce samedi autour du thème :« la création d’une nouvelle classe politique congolaise basée sur l’existence d’un contrat social ».
Au cours de cette conférence-Débat, les interventions étaient axées sur les forces et faiblesses de la classe politique de la RDC, depuis l’indépendance à ce jour.
Au sortir de ces échanges, quelques participants ont réagi au micro de Patrienews.net,notamment Hyppolite Mpole,étudiant première licence, science politique.
« J’ai été personnellement satisfait de l’intervention de Mr Onoya, la matière était très pertinente,alors entant qu’étudiant et futur dirigeant de ce pays,j’ai un grand devoir d’abord de connaître ce que je suis et ce que je vaux pour la nation, donc en bref je dois être discipliné.(..) pour la responsabilité de la classe politique, je n’en appelle à un sens très élevé de responsabilité. »
Pour Ruth Bambi, étudiante G3 relation internationale.
« J’ai retenue dans cette conférence que la politique, est une science qui a pour mission de gérer la société pour le bien être collectif, et en ce qui concerne l’homme politique congolais, il doit éviter la corruption. » a-t-elle lancé
Pour l’orateur du jour, Mr Patrick Onoya, qui rappelé les contours essentiels du débat et invité les étudiants à comprendre l’exigence d’un contrat social.
«Au cours de ces échanges les étudiants ont évalués que la production politique congolaise est faible à leur niveau, parmi les points faibles il ya les clivages politiques, les clientélismes, le tribalisme et autres.(…)nous avons commencé par faire comprendre aux étudiants que chaque peuple a les dirigeants qu’ils méritent mais le plus important qu’ils puissent être de plus en plus exigeant vis-à-vis de la classe politique, pour les obliger à pouvoir augmenter le niveau de prestation politique, et cette augmentation peut être effective que par l’existence d’un contrat social entre dirigeants et dirigés, qui créerait un devoir de redevabilité. » a souligné Patrick Onoya
Il sied de noter que, ce chercheur a suggéré le changement de la loi Portant fonctionnement des partis politiques, afin d’obliger chaque parti de créer une école de formation, pour en finir avec l’abrutissement des militants.
Reagan Shindano