KARATÉ/FEKACO : Freddy TSHINGEJ tacle L’A Kombo et ses complices
L’après tournoi d’amitié des pays des Grands Lacs organisée à Goma il y a peu par la Fédération de Karaté du Congo semble être une période de turbulences au sein de ladite Fédération.
Pour preuve, l’ambiance n’est pas du tout bonne entre Me Freddy Tshingej suspendu par ses paires pour insubordination vis-à-vis du numéro un de la FEKACO.
Ne se reprochant de rien, le 3ème vice-président de l’organe faîtier du Karaté au pays de Me Bebin a balayé du revers de la main cette décision qui , pour lui, ne respecte pas la procédure et par conséquent illégale.
Brisant son silence, Me Freddy Tshingej, 3ème vice-président de la Fédération de Karaté Do du Congo, a dénoncé la mégestion et le détournement des fonds orchestré par l’actuel comité dirigé par Freddy LA kombo au cours d’une conférence de presse qu’il a animé le vendredi 31 décembre à Kinshasa.
Reconnaissant l’importance de tout un chacun dans le comité fédéral, Freddy Tshingej fustige la gestion délétère du comité et non la personne L’A Kombo.
« Je dis que si ces gens-là essaient de faire mieux c’est bien pour tout le monde » a lâché sèchement Me Tshingej parlant des autres membres du comité fédéral.
Sans mâcher les mots, le 3ème vice-président de la FEKACO ne tergiverse pas et condamne.
« Le mal reste toujours le mal. C’est ainsi que nous dénonçons l’éjection de Flungu, car cela est né d’une gestion qui n’était pas la bonne ».
Respectueux des textes qui régissent la discipline, le président honoraire de l’entente de Karaté de Kilimani rappelle qu’un président ne décide pas.
« C’est plutôt le bureau exécutif qui décide et le président exécute. Voilà ce qui est prévu dans les statuts » , renchérit-il.
N’ayant pas une langue de bois, Me Freddy Tshingej ne ménage pas ses détracteurs. Il frappe dur et en des termes forts pour conclure.
« Il y a eu des détournements publics. Je pèse bien mes mots il y a eu détournement. Les patrimoines de la fédération ne sont pas privés selon nos statuts. Malheureusement, toutes les dépenses effectuées par le président de la fédération de Karaté s’appelle détournement de deniers publics. Je suis prêt à le démonter devant tout juriste ».
Il est clair que désormais la guerre est lancée. Aux textes de départager les uns et les autres.
MG NGOYA
