Assemblée Nationale : Honorable Daniel Mbau a déposé une loi fixant la dot à 500 USD et 200 USD dans les milieux ruraux
C’est fait ! Les questions sur la monogamie, la polygamie, la bigamie, polyandrie et sur la fixation du montant de la dot ainsi que les fiançailles bénéficieront désormais, d’une protection juridique.
Accompagné de sa base, ce mercredi 21 juillet 2021, l’honorable Daniel Mbau a déposé au bureau de la chambre basse du parlement une proposition de loi portant modification et complétant le code de la famille avant de l’exposer devant un parterre des journalistes.
Un travail d’intellection résultant d’une étude décennale froide sur le droit civil congolais et comparé, l’élu de Mont Amba souligne que cette loi est essentiellement focalisée sur l’anthropologie, le tentaculaire. De manière sociologique, la proposition de loi est accrochée solidement dans la profondeur de notre ethos et de notre cosmogonie.
Par ailleurs, cette loi marquera une révolution et une rupture positive d’avec les tares et incongruités du passé où la dot avait perdu sa valeur intrinsèque ( valeur coutumière) suite à l’animosité et la cupidité de certains membres de familles.
« […] Cette loi vient soulager les célibataires qui, amoureux de leurs conjointes mains sont dans l’incapacité de les prendre en mariage et aussi décourager les parents qui ont fait du mariage un tronc et aussi un fond de commerce et pourtant la dot n’est qu’un symbole. Au village, une chèvre est une preuve suffisante pour la dot […]», a laissé entendre Daniel Mbau avant de souligner que cette loi a comme dominateur commun la promotion et la protection des droits fondamentaux de citoyens.
« Et dans un environnement en pleine mutation, c’est avec des lois sociales et à consonance culturelle que le Président de la République peut réaliser son programme focalisé essentiellement sur le social du peuple congolais», a-t-il assaisonné.
Et d’ajouter : «La polygamie est un acte déviant qui est sanctionnée depuis Napoléon mais pénalement encadré en République Démocratique du Congo», a révélé Daniel Mbau avant de couper les cheveux en quatre que cette loi touche des questions fondamentales du droit de la personne, de famille, de succession, des libéralités et régimes matrimoniaux et ce, sans omettre la problématique fondamentale des droits de personnes avec élément d’extranéité.
Narcisse Ntumba