Christelle Vuanga préconise des instruments juridiques efficaces pour mieux légiférer dans le domaine de l’enfant

Christelle Vuanga préconise des instruments juridiques efficaces pour mieux légiférer dans le domaine de l’enfant

Chaque 16 juin, l’Afrique toute entière célèbre la journée internationale de l’enfant africain. A l’échelle de la République Démocratique du Congo, c’est l’occasion, à chaque édition, pour l’Assemblée nationale congolaise de recevoir la délégation des enfants, toutes provinces confondues, qui viennent avec leurs préoccupations pour les partager avec la commission parlementaire en charge du Genre, Femme, Famille et Enfant.

Pour des raisons liées aux incompatibilités horaires, le rendez-vous de cette année entre les enfants et la Chambre basse du Parlement a plutôt eu lieu jeudi 17 juin 2021, sous le thème : “Accès des enfants aux informations poliico- parlementaire, un droit et non un privilège”.

C’est au sortir des échanges qui se sont déroulés sous le patronage du Président de la Chambre basse du Parlement, Christophé Mboso N’kodia que nous avons eu l’honneur de nous entretenir avec l’honorable Christelle Vuanga, Présidente de la Commission Genre, Femme, Famille et Enfant.

Ses réponses à nos questions ont mis en exergue le plaidoyer des enfants en faveur de leurs congénères de l’Est de la République du Congo où ils ont à l’heure actuelle, à cause des dégâts causés par l’éruption volcanique du 22 mai, le statut soit des réfugiés, pour ceux qui ont traversé les frontières du Rwanda, ou soit des déplacés internes.

A en croire l’honorable Vuanga, les enfants sont conscients des réalités qu’ils ont en train de vivre tous les jours dans leurs communautés et tentent, tant soit peu, de changer la réalité à leur manière.

Dans ses pistes des solutions en faveur de l’enfant, la femme en charge de la Commission GFFE s’appuie de prime abord sur la loi portant protection de l’enfant, avant de réaliser qu’il existe encore dans cette loi plusieurs secteurs non encore connus.

Elle cite dans son illustration y relative, le cas de la gratuité scolaire pour le compte de l’enfant handicapé dont le sort, selon la députée nationale, devrait être bénéficiaire d’une spécification bien particulière.

Christelle Vuanga promet de peser de tout son poids de présidente de sa très chère commission pour exiger, via le recours à la loi ou au moyen des contrôles parlementaires, l’amélioration du sort de l’enfant congolais.

Cette journée internationale de l’enfant africain, faut-il le souligner, a été pour Chrstelle Vuanga l’occasion de réfléchir sur les possibilités à mettre en place en vue d’arriver à doter le parlement des instruments juridiques capables de les aider à mieux légiférer dans le domaine des droits de l’enfant.

L’honorable dame dit non aux travaux forcés que l’on se permet d’imposer aux enfants, à la soumission de l’enfant à la prostitution, aux violences sexuelles et à toute autre forme de maltraitance.

Pour faire recouvrer à l’enfant sa vraie dignité, l’élue de Kinshasa préconise la mise en place rapide des dispositifs d’enregistrement de l’enfant à l’état civil aussitôt après sa naissance ou quelques jours après.

«Les enfants exigent la paix et nous, en tant que législateurs, nous devons faire des lois de manière à nous permettre à mettre fin une fois pour toutes à tous ces problèmes», a-t-elle laissé entendre.

Narcisse de Saron

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