C’est dans un rapport publié le 01 juin dernier par la banque mondiale, qui a fait un constat amer et évaluer la disparité qui existe entre les pays à faible revenu et les pays riche en terme d’accès au vaccin, soit moins de 1% des vaccins administrés dans les pays pauvres.
Les discussions axées dans ce sens ont été au centre du débat au cours du sommet de G7 tenu au Royaume-Uni ce vendredi 11 juin 2021.
Le FMI a formulé un plan ayant des objectifs clairs et d’actions pragmatiques qui s’appuie sur les travaux en cours de l’OMS, de ses partenaires du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT) et de son programme mondial d’accès aux vaccins, le Mécanisme COVAX. Il repose également sur l’action menée par le Groupe de la Banque mondiale, l’OMC( organisation mondiale du commerce) et bien d’autres.
Selon la BM, les fonds investis mettra fin plus rapidement à la pandémie dans les pays en développement, réduira le nombre d’infections et de décès, il va accélérer la reprise économique et générer quelque 9 000 milliards de dollars US en gains de production supplémentaires à l’échelle mondiale d’ici 2025.
Pour faire face aux variants plus dévastateur, l’OMS compte revoir ses ambitions à la hausse et vacciner plus rapidement davantage de personnes.
Notons que, les gouvernements du G20 ont envoyé des signaux positifs et reconnu qu’il était important de fournir environ 22 milliards de dollars US de financement supplémentaire à l’Accélérateur ACT pour 2021.
Il faut encore trouver environ 13 milliards de dollars US pour stimuler l’offre de vaccins en 2022 et intensifier les tests, les traitements et la surveillance.
Reagan Shindano