Lutte contre la corruption en RDC, les acteurs étatiques et non étatiques à l’école de renforcement des capacités
L’Observatoire Citoyen de droits et lutte contre la corruption OCIDC a organisé du 28 au 29 mai au Musée National, une séance d’échanges d’informations sur les questions spécifique de la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo, à l’intention des officiers de la police, des officiers des FARDC, des organisations de la société civile, des journalistes ainsi que l’organisation des jeunes.
Étant donné que la corruption est un cancer qui gangrène tous les secteurs de la société congolaise, il était question de réunir tous les acteurs de la société civile pour pouvoir trouver des voies et moyens afin d’éradiquer ce fléau.
Au cours de cet atelier qui s’est déroulé pendant deux jours, les participants ont suivi avec beaucoup d’intérêt, les intervations des panelistes qui ont abordé des sujets très important notamment sur l’état de lieu de la corruption en RDC ; sur quelques initiatives de lutte contre la corruption déjà amorcées ; l’importance de la Cour de compte, sa mission, son rôle, ses réalisations, car il faut signaler que la cour de compte est une institution très importante dans la lutte contre la corruption.
Il était également question au cours de cet atelier, de démontrer le rôle et la mission de l’observatoire des surveillance de corruption et de l’éthique professionnel (OCP) mais aussi les mécanismes internes et externes de lutte contre la corruption en RDC.
Pendant les échanges, l’accent a été également mis sur l’importance des dénonciateurs et des lanceurs d’alerte, grace à eux, quelques délits ont été mis au grand jours.
L’ assiduité et l’abnégation des participants ont conduit aux recommandations suivantes : mettre sur pied un cadre de concertation pour échanger sur les questions de lutte contre la corruption.
Pour le coordinateur de l’OCIDC-RDC Pablo Muke, ce cadre de concertation va définir d’autres stratégies d’action, définir des options majeurs qui demanderons une conjugaison d’effort pour que ce fléau ne continue pas à gangréner notre société. Pour revenir aux recommandations, les participants ont émis le souhait d’organiser des ateliers de lutte contre la corruption de manière sectorielle ; créer et voter une loi spéciale sur la lutte contre la corruption devant aussi protéger les dénonciateurs et les lanceurs d’alerte.
Au terme de la rencontre, les participants ont promis d’oeuvrer main dans la main pour éradiquer la corruption en RD Congo.
Princesse Iso Bomba