Manifestation Anti Monusco en RDC : «On ne peut pas rester plus de 50 ans avec une force aussi importante et continuer à se faire massacrer», Erick BISELO/ MSR
Le premier vice président de la ligue nationale de la jeunesse du parti politique Mouvement Social pour le Renouveau, MSR en sigle, n’a pas caché son indignation sur la présence impuissante de la mission onusienne pour la stabilité du Congo dans la partie Est du pays.
Maître Érick Biselo a dans une réaction faite ce jeudi 8 avril 2021, salué la prise de conscience patriotique de la population congolaise à travers les manifestations anti Monusco qui sont organisées dans les villes de béni, Butembo, Goma et ses environs.
« Je suis content que la population congolaise prenne à bras le corps un problème qui le concerne directement. Avant nous avions laissé la politique, notamment les déclarations du sénateur à vie, Joseph Kabila qui demandait à la monusco de partir, mais il n’y a pas eu d’appropriation de cette idée par la population. Aujourd’hui la population a constaté que cet organisme, son soucis depuis 20 ans est de piller les richesses du Congo, vider l’espace congolais de ses habitants pour permettre aux étrangers et aux groupes armés de s’asseoir et de faire le business », a-t-il souligné.
Selon le vice-président de jeunes du MSR que dirige le Secrétare Général François Rubota qui a une forte représentativité dans le pays aussi bien dans la partie Est pense qu’il faudrait organiser des action pour soutenir le mouvement de boycotter contre la mission onusienne entamé par la population de Beni.
« S’il faut faire des mouvements de protestation ici à Kinshasa, nous les ferons. Nous allons les accompagner parce que la vie de nos concitoyens à l’Est vaut plus que la MONUSCO et ne fait que s’enrichir au détriment de la population qui se font massacrer sous leurs yeux » a dit ce cadre du MSR membre de l’union sacrée.
Eric Biselo a également appelé les députés et sénateurs à briser le silence et à prêter oreille aux revendications de la population en faisant des « injonctions » à la monusco pour que la paix revienne dans la partie Est du pays, toujours meurtrie.
Evie Mwimbi