Médias-RDC : Les Femmes du COJEC ont célébré avec fastes la fin du mois de mars
Pour marquer la fin du mois de la Femme, exercice 2021, le Collectif des Journalistes et Editeurs du Congo, COJEC en sigle, que préside Michaël Bakemba, Editeur de ‘’Rupture News’’, a fait honneur, samedi 27 mars 2021, dans la salle haute de l’Hôtel New Randy à Beau Vent, à sa composante féminine placée sous la houlette d’Abigaël Kilungu, journaliste à Yeba TV.
Dans son mot de circonstance, la Représentante des femmes du COJEC a parlé du but et de l’importance de cette manifestation haute en couleurs qui a été voulue sous le thème : « La responsabilité de la femme des médias pour le développement de la République Démocratique du Congo, en période de la Covid-19 » : Ce qui constitue pour les femmes du COJEC une mission qui reste permanente et qui mérite d’être accompli sur le plan professionnel et non au foyer.
«C’est ainsi que nous avons saisi la balle au bond pour exhorter et militer en vue de soigner l’image de la femme de la presse et de recadrer les choses. Car, nous avons remarqué que c’est le culte de nivellement par le bas qui a pris de l’ampleur dans notre métier où il fait partie des aberrations et des anti-valeurs. D’où l’importance et la nécessité pour nous, de nous lever comme des avant-gardistes avec en mains la boussole qui nous aidera à nous ramener sur le droit chemin», parole de détermination de la Cheffe de file des femmes du COJEC.
Dans même optique, le président du Cojec, Michaël Bakemba a dans son mot d’ouverture, évoqué la volonté qui a été sous-jacente à cette manifestation :
« […] Nous avons voulu, pendant que nous sommes en train de fêter la fin de ce mois dédié à la femme, réfléchir à haute voix avec nos consoeurs du COJEC en vue d’éveiller leurs consciences quant aux comportement et attitudes qu’elles doivent désormais afficher pendant leurs prestations.
Pour le Président du COJEC, il est question pour la femme journaliste congolaise de songer désormais à redorer son image ternie, l’image qu’il compte réhabiliter via l’appel pathétique qu’il adresse à toute personne de bonne volonté et notamment à toutes les femmes élevées dans les instances de prise des décisions, dont la Première dame elle-même, Denise Nyakeru Tshisekedi, de bien vouloir apporter leurs grains de sable à la construction de cet édifice humain qu’est la femme journaliste congolaise», a-t-il souligné dans son discours.
Pour conférer autour de ce thème, les Femmes du Collectif des Journalistes et Editeurs du Congo ont eu recours à leur consoeur et ainée, Madame Miphy Buata, journaliste à l’ACP et Chargée de communication au Secrétariat Technique Multisectoriel de Lutte contre la Covid 19.
Après avoir parlé du journaliste en général en tant que sensibilisateur de la société, Madame Miphy a trouvé des mots justes, comme en sous-thème, pour situer la femme des médias, et particulièrement celle du COJEC, face à ses responsabilités dans la société congolaise.
La fervente oratrice a attiré au plus haut point l’attention de ses consoeurs sur le souci qu’elles doivent avoir de songer à créer des émissions autour des dispositifs barrières relatifs à la covid-19, sans oublier d’approcher les personnes ressources qui se connaissent dans la matière, à double fin pour elles d’éclairer le public sur des rumeurs qui prévalent à travers des réseaux sociaux et d’éviter des intoxications.
Madame Miphy prie les femmes journalistes du COJEC de ne plus se contenter de diffuser des informations protocolaires, mais plutôt d’aller plus loin jusqu’à être en mesure de rédiger des papiers d’enquêtes et d’analyses en vue pour elles de savoir rivaliser d’égales à égaux avec leurs collègues masculins.
‘’C’est par la qualité de ton travail que tu peux devenir une autre femme’’, leur a-t-elle signifié comme par métonymie, le singulier pour le pluriel.
Dans son intervention, Thierry Kasongo, qui a été l’un des invités en sa qualité de Secrétaire Exécutif de la Conférence Permanente des Journalistes Politico-Parlementaires, a eu des mots qui ont abondé dans le même sens que ceux de ses ‘’homologues’’.
Au regard de la prise de position de certains congolais qui s’inscrivent en faux…ou qui s’érigent en contradicteurs des mesures barrières sous prétexte que la covid-19 est une simple maladie imaginée pour créer de faux malades chaque jour qui passe, la Chargée de communication au Secrétariat Technique Multisectoriel de la lutte contre la covid-19 a eu recours aux mots rassurants pour prier les journalistes du COJEC, et par ricochet tous les autres, de bien vouloir mettre à profit leur travail de sensibilisateurs en vue d’arriver à briser toute résistance d’où qu’elle vienne.
Dans son interpellation voulue avec impact sur le social, le journaliste politico-parlementaire a parlé de la femme journaliste comme devant refuser de continuer à vivre dans la médiocratie.
«La femme journaliste doit révolutionner son travail qu’elle doit désormais exercer avec distinction ; elle doit arrêter de courir derrière les gens sauf pour besoin d’interview ou de récolte d’informations», a-t-il souligné à l’intention de ses consoeurs.
Présent à ce panel d’experts en communication, le secrétaire général du Cojec, Narcisse Ntumba, a par ailleurs signalé que cette activité s’inscrit dans le cadre d’honorer les femmes du collectif et dans les prochains jours, le Cojec prévoit déjà des conférences et formations de renforcement de capacité des tous les professionnels de média membre de la coopération.
Il n’y avait pas loin de la fourchette aux lèvres à l’issue des échanges qui ont renforcé les capacités intellectuelles de la Femme du COJEC avant de donner lieu à la fête “qu’ils’’ ont réussi à célébrer jusqu’à très tard, selon la juste valeur de l’événement.
Saint-Germain Ebengo
